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Face aux deux défis majeurs auxquels l’humanité va se confronter durant le XXIe siècle, ce groupe a arrêté quatre thèmes pour un total de 19 propositions plus floues et philosophiques que concrètes…
A) Vers une société sobre en énergie et en ressources
1. Engager dès maintenant un chantier très ambitieux de rénovation énergétique des bâtiments existants, pour réduire les consommations dénergie denviron 20 % dans les bâtiments tertiaires et 12 % dans les bâtiments résidentiels en 5 ans, et de plus dun tiers à lhorizon 2020.
2. Lancer un programme de rupture technologique sur le bâtiment neuf visant à généraliser les bâtiments à énergie positive (qui produisent plus dénergie quils nen consomment) en 2020 et à avoir, dans 5 ans, au moins un tiers des bâtiments neufs à basse consommation ou à énergie positive.
3. Etendre l’étiquetage énergétique qui existe aujourd’hui pour les automobiles et certains appareils électroménagers, à tous les appareils de grande consommation (téléviseurs, ordinateurs…) et interdire à la vente les appareils les plus consommateurs d’électricité, notamment les lampes à incandescence, à l’horizon 2010. Imposer dès à présent des régimes de veille peu consommateurs d’énergie.
4. Concevoir des modes de production innovants et efficaces en énergie dans lindustrie en mobilisant les acteurs européens.
5. Dans le secteur agricole (voir aussi les travaux du groupe 4) : diminuer l’utilisation des engrais azotés, promouvoir les techniques culturales adaptées, conditionner la défiscalisation partielle de TIPP et TICGN des exploitations agricoles à la réalisation de diagnostics climat énergie.
B) Ramener les émissions des transports à leur niveau de 1990 dici 2020
1. Créer un observatoire des transports pour notamment rendre obligatoire laffichage des émissions de gaz à effet de serre des prestations de transport.
2. Réaliser un schéma national des nouvelles infrastructures de tous les modes de transport, avant toute nouvelle décision.
3. Déclarer dintérêt général pour la société, au niveau législatif, la promotion et l’utilisation des modes fluvial, ferroviaires et de cabotage maritime pour le transport de fret. Mise en place d’un plan national de développement du fret non-routier dont lobjectif sera damener le fret non routier de 14 % aujourdhui à 25 % du fret total, en 15 ans.
4. Rationaliser lusage de lautomobile et amener les émissions moyennes de CO2 des véhicules automobiles en circulation de 176 g CO2/km à 130 g CO2/km en 2020, réduction de vitesse immédiate de 10 km/h sur les routes et autoroutes, éco-pastille annuelle avec un système de bonus-malus (aide économique pour les ménages et les salariés contraints dutiliser leurs véhicules).
5. Rétablir le vrai coût du transport aérien dont les émissions augmentent rapidement, en lintégrant dans le marché de quotas de gaz à effet de serre et en supprimant les subventions publiques aux compagnies à bas coûts (« low-cost »).
6. Affecter une part importante des ressources de la fiscalité environnementale à lAFITF (agence de financement des infrastructures de transport de France) pour le financement dinfrastructures alternatives à la route et à laérien, et aux collectivités territoriales pour les transports collectifs.
C) Vers des villes et plus largement des territoires durables
1. Rendre obligatoires les plans climat-énergie territoriaux dans les communautés dagglomérations et les communautés urbaines, avec un volet consacré à ladaptation au changement climatique et en reprenant lobjectif de – 20 % démissions de gaz à effet de serre en 2020.
2. Elargir les compétences des communauté urbaines et des communautés dagglomération en matière durbanisme et de transports avec une gestion participative associant les habitants, les associations et les communes.
3. Un plan volontariste de développement des transports collectifs et un plan de développement des déplacements « doux » (vélo, marche) avec un « code de la rue ».
4. Un plan volontariste déco quartiers : au moins un éco-quartier avant 2012 dans toutes les communes qui ont des programmes de développement de lhabitat significatif.
5. Introduire dans la loi de nouvelles dispositions :
- introduisant ladaptation au changement climatique et la maîtrise de lénergie dans les objectifs de laménagement du territoire,
- permettant de lutter concrètement contre létalement urbain,
- orientant progressivement la fiscalité locale et les incitations financières et fiscales dans le domaine du logement et de lurbanisme vers un urbanisme plus durable.
D) Introduire des signaux économiques plus clairs pour tous les acteurs.
1. Réorganiser la fiscalité environnementale et énergétique en adoptant une « contribution climat énergie » sur les produits dont le contenu en carbone ou en énergie est élevé (carburants, combustibles). Elle augmenterait progressivement pour faire apparaître le vrai prix des émissions de gaz à effet de serre et lappauvrissement pour les générations futures du capital en énergies fossiles. Son produit serait affecté à des actions de lutte contre le changement climatique et à laccompagnement des ménages et des secteurs économiques exposés.
2. Orienter les aides publiques vers les projets sobres en carbone et en énergie.
E) Décarboner et réduire la production dénergie
1. Passer de 9 % à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale dénergie en 2020 et viser, si possible, 25 %.
2. Faire des DOM une vitrine de l’excellence climatique, notamment en visant une part de 50 % d’énergies renouvelables en 2020 et en prenant des mesures adaptées destinées à réduire la consommation d’énergie.
3. Amplifier les efforts de recherche et de développement pour préparer lavenir énergétique, en priorité sur : l’industrie solaire, le stockage de l’électricité, les réseaux intelligents et les biocarburants de deuxième génération. Expérimenter le captage et stockage industriel du dioxyde de carbone.
Pascal Farcy
1- Télécharger le rapport du groupe de travail numéro 1
2- Présentation et calendrier du Grenelle de l’Environnement
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2- Présentation et calendrier du Grenelle de l’Environnement
L’idée d’engager un plan visant à améliorerl’isolation des bâtiments existants pour réduire sensiblement la consommation d’énergie est évidemment intéressante mais il sera indispensable de prendre en considération la charge financière que cela va représenter pour les propriétaires.
En effet il faut pas perdre de vue que la plupart des accédants à la proprièté sont, ou se sont, endettés des années pour acquérir un bien immobilier et il serait absolument insensé de leurs imposer des coûts exorbitants de travaux sans se pencher sur la charge, pour la plupart insurmontable, que cela risque de représenter.
Contribuer à préserver l’environnement est un objectif prioritaire mais il faut aussi éviter de tomber dans la généralisation des contraintes, obligations, pénalités, nouvelles taxations ect.. car les citoyens en sont déjà accablés (souvent pour des résulats fort discutables) et ceci en devient insupportable pour ceux qui ne font pas partie du cercle privilégié qui détient le pouvoir économique ou politique.
Bien amicalement
Excellente idée de proposer une réduction des consommations d’énergie en retirant de la vente les ampoules à incandescence pour les remplaçer par des « ampoules basse consommation ».
Une autre idée serait excellente aussi, probablement d’une efficacité accrue, et à mise en place immédiate: Interdire tous les éclairages inutiles en zones urbaines (essentiellement)…enseignes lumineuses…publicités…éclairages nocturne de d’établissements vides…réduction du nombre de lampadaires sur les routes peu fréquentées…..
Cordialement
Alain
il serait aussi interessant de soutenir les PVD dans la production des plantes biologiques aidant à la fabrication du bio-carburant tels le jatropha,le colza…
ainsi les planteurs seraient interessés car cela constiturait une plus value importante pour les petits planteurs et un gain pour toute l’humanité.
NB:inspirez vous de l’exemple de l’ONG YAHVE ORGANISATION qui vilgarise ses plantes en Afrique et plus précisement en Côte d’Ivoire
Bonjour,
Oui, bien sur il est temps d’économiser l’énergie, toutes les énergies, la seule à ne pas être économisée est l’énergie solaire, inépuisable et renouvelable, gratuite pour tous.
Mais, il y a un mais, nos dirigeants ne sont pas les premiers a économiser les énergies, bien au contraire, ils roulent dans des voitures qui consomment beaucoup et sans compter, ils utilisent des avions privés, il n’utilisent certainement pas dans leurs lustres historiques des lampes à économie d’énergie, bref, ils dépensent sans compter notre argent, un exemple qu’ils devraient pourtant donner, mais ça en France, il y a le fameux dictons « faites ce que je dit pas ce que je fais ».
Ensuite, il y a des économies à faire concernant les éclairages des villes, c’est une catastrophe écologique, là, personne n’en parle, même pas les écolos, car il suffit d’allumer un lampadaire sur deux ou de les éteindre une partie de la nuit, comment faisait-on avant, il y avait un lumignon tous les cent metres et l’on s’en portait pas plus mal.
Moins rouler en voiture, marcher un peu plus à pieds ça fait pas de mal, maintenant, les gosses sont ammenés à l’école en voiture même si il n’y a que cinq cent metres à faire, pourtant ça leur ferait du bien, et après on ouvre ses salles de sports avec le slogan « bouger plus », scandale !
Investir dans le chauffage solaire et le photovoltaïque, dans mon département le conseil général a fait le calcul que si 1% des maisons étaient équipés de photovoltaïque, ça correspondrait à la production d’une ville de 65.000 habitants, c’est bien quand même et ça donne à réfléchir.




