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LOrganisation Météorologique Mondiale (OMM) (1) vient de rendre public le bilan des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère en 2008. Cest sans grande surprise que le rapport indique que les concentrations du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde dazote (N2O) ont atteint de nouveaux pics en 2008. Pour le CO2, la nouvelle valeur est de 385,2 ppm (2), soit une augmentation de 2 ppm en un an. Pour le CH4, la teneur connaît une deuxième année de hausse consécutive et sétablit à 1797 ppb (3), soit une augmentation de 7 ppb en un an. Après une période de ralentissement de quelques années, une augmentation de la concentration de 14 ppb sur les deux dernières années a été constatée, lOMM considère toutefois quil « est difficile de dire, daprès les données disponibles, si cela correspond au début dune nouvelle tendance à la hausse des concentrations de CH4». Pour le N2O, la concentration de 2008 est de 321,8 ppb, soit 0,9 ppb de plus quen 2007.
Pour ces trois gaz à effet de serre que sont le CO2, le CH4 et le N2O, lOMM précise que les augmentations, depuis le début de lère industrielle (1750), sont respectivement de 38 %, 157 % et 19 %.

Evolution des concentrations respectives de CO2, CH4 et N2O, de 1985 à 2008.
En termes de conséquences sur le bilan énergétique de latmosphère, le forçage radiatif (variation dénergie) total induit par lensemble des gaz à effet de serre persistants a augmenté de 1,3 % entre 2007 et 2008 et de 26,2 % depuis 1990 (année de référence du Protocole de Kyoto). Le CO2, le CH4 et le N2O contribuent à hauteur de 87,9 % du forçage radiatif global. Le CO2 pour 63,5 %, le CH4 pour 18,2 % et le N2O pour 6,2 %.
Michel Sage
1- Etablie à Genève, l’Organisation météorologique mondiale, qui compte 187 membres, est le porte-parole scientifique autorisé du système des Nations Unies pour tout ce qui concerne l’atmosphère et le climat de notre planète. LOMM coordonne la mesure des concentrations de gaz à effet de serre via un réseau dobservatoires répartis dans plus de 65 pays.
2- ppm : initiales de « partie par million » soit le nombre de molécules de gaz à effet de serre pour un million de molécules dair.
3- ppb : initiales de « partie par billion » soit le nombre de molécules de gaz à effet de serre pour un milliard de molécules dair.
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