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Fin novembre, ne voulant sans doute pas faire figure de mauvais élève, la France a retiré son plan dallocation de quotas de CO2 (PNAQ), fixé à 149 millions de tonnes, évitant ainsi de se voir notifier de revoir sa copie par la Commission européenne. Un nouveau plan vient donc dêtre publié et est actuellement soumis à la consultation publique.
Etabli pour la période 2008-2012, ce nouveau plan propose détablir le quota annuel à 132,8 millions de tonnes (dont 4 millions de tonnes de réserves incluses, pour les nouvelles industries), soit 16 millions de tonnes en moins par rapport à la première version. Par ailleurs, la Commission européenne considérant la période 2005-2007 comme une phase dapprentissage, le report de quotas non utilisés durant la période 2005-2007 disparaît.
Avec une réduction de plus de 23 millions de tonnes par rapport à la période 2005-2007, si pour le gouvernement ce plan représente un effort environnemental très substantiel, et devrait recevoir lassentiment de la Commission européenne, pour le MEDEF (Mouvement des entreprises de France) il sagit dune ‘décision très regrettable’.
Pour ce mouvement, cest pour lessentiel grâce à la réduction des émissions de lindustrie (- 21,6 % entre 1990 et 2005) et à son bouquet énergétique particulièrement vertueux que la France est aujourdhui en passe de remplir ses engagements en matière de réduction de gaz à effet de serre, dans le cadre du Protocole de Kyoto.
Or, aujourdhui pour le MEDEF, ces nouveaux efforts placent les entreprises françaises, concernées par le PNAQ, dans lincapacité technique et économique de sadapter dans des délais aussi courts aux nouvelles contraintes qui leur sont imposées. Lorganisation estime ainsi que ‘Ce plan porte le risque du déplacement de la production de certains secteurs, ce qui nest bien sûr ni satisfaisant en termes démissions de CO2, ni pour lactivité et lemploi industriel dans notre pays.’
Même si seule lindustrie est concernée par le protocole de Kyoto, notons quelle ne représente que 25 % des émissions nationales, et que les secteurs du transport, de lhabitat et de lagriculture ne sont pas aussi sollicités pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Aussi, bien que la réaction du MEDEF soit évidemment très partisane, il faut reconnaître que le secteur industriel français est souvent appelé à faire des efforts sur différents points environnementaux (eau, air, pesticides
) quand dautres branches de lactivité apparaissent préservées, à limage des transports et de lagriculture
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le 19 décembre 2006 à 12:00
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