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Lorganisation Greenpeace vient de publier un classement des principaux chefs dEtat réunis autour de la table des négociations à Barcelone, en prévision de limminente échéance de Copenhague (1). Tous sont ‘notés’ en fonction de la pertinence de leurs engagements en faveur de la lutte climatique. Mais loriginalité de ce classement réside dans sa mise en forme. Reproduisant le jeu de fléchettes, elle positionne les personnalités dirigeantes sur les différents cercles entourant la cible, le cur représentant le modèle dengagement plébiscité par les scientifiques et vers lequel il faut tendre (2).
Contre toute attente, les pays émergents soctroient les meilleures places. Décrochant la seconde place, le président chinois Hu Jintao se voit salué pour ses efforts, notamment en faveur des énergies renouvelables, même si la dépendance chinoise au charbon reste problématique. Il est suivi de peu par le premier ministre indien, Manmohan Singh. La première place revient au premier ministre des îles Tuvalu, lesquelles sont extrêmement vulnérables face à la montée des eaux. De fait, si rien nest fait pour enrayer les bouleversements climatiques, ces îles devraient être inhabitables dici 2050, faisant de ses 12 000 habitants des réfugiés climatiques. Relativement bien positionnés, le Brésil et lIndonésie doivent, toutefois, faire des efforts pour combattre la déforestation massive sévissant sur leurs terres.
Du côté de lEurope, le palmarès est jugé bien moins méritant. En effet, « si aucun leader européen ne décroche une note au-dessus de la moyenne », le président français Nicolas Sarkozy accuse la plus mauvaise place, derrière le premier ministre britannique Gordon Brown et la chancelière allemande Angela Merkel. Parmi les principaux reproches adressés au dirigeant français, figurent en tête de liste son refus de chiffrer le soutien financier de la France aux pays en développement, « sa volonté dutiliser les forêts tropicales pour réduire les efforts de réduction des émissions nécessaires sur le territoire national, une politique énergétique verrouillée par le nucléaire et le silence sur sa venue à Copenhague ».
Mais la place du cancre revient à Barack Obama dont la politique environnementale met les Etats-Unis « hors jeu ». Décrit comme le digne successeur de Georges W. Bush, il se voit discrédité pour les faibles objectifs affichés de réduction des émissions de CO2, de même que pour les importantes concessions accordées à lindustrie. Greenpeace laccuse, en outre, de travailler au sabotage de laccord international sur le climat attendu à Copenhague, en rejetant la responsabilité sur les pays émergents. Eclairant, ce palmarès prédit de nombreux coups de poing sur la table des négociations de décembre prochain.
1- Le sommet mondial sur le climat, du 7 au 18 décembre 2009, a pour but de définir laprès Kyoto.
2- Le jeu de fléchettes interactif est téléchargeable depuis le site de Greenpeace.
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On se doute bien que Monsieur Obama n’a pas les mains libres et a hérité d’une Amérique malade,gloutonne en énergie, au bord de la faillite et pas très nette sur le plan militaire…mais tellement d’espoirs reposent sur B.O.depuis son élection! si cela s’avèrait que les USA tenteront de saboter les accords de Copenhage, il est à craindre qu’une fois de plus, ce « sommet » acouche d’une souris. Les grands de ce monde sont-ils à ce point aveugles, sourds et inconscients devant l’urgence d’un changement de cap au niveau mondial ???
Non, non et non.
Simplement ils s’en foutent. Après eux le déluge.
Si le classement n’étonnera personne en ce qui concerne Sarkozy, on peut malheureusement déchanter pour Mr. O qui, soit retourne sa veste plus vite que l’éclair, soit n’a pas de c… soit joue une stratégie. Mais cette dernière hypothèse est purement illusoire, je le crains.
Est-ce qu’un activiste doit agir (comme le nom l’indique) mais ne pas réfléchir ? Ce classement est ridicule ! C’est bien la première fois que je défends Sarkozy mais là, c’est injuste. En quoi la France n’aurait pas le droit de comptabiliser ses forêts de métropole ET d’outre-mer ? Quel est ce calcul idiot ? La Guyane fait partie à part entière de la France ! J’ai toujours été contre le nucléaire (depuis plus de 30 ans) mais, désolé, cela produit peu de CO2 et il faut en tenir compte. Comment comparer un « refus de chiffrer le soutien financier aux pays en développement » avec des mesures concrètes ? C’est additionner des carottes et des navets, bref de la cuisine. Avec cette approche, plus un pays part de bas et fait un petit effort et plus sa note est élevée. Si un Robinson Crusoe passait d’un poelle à charbon à un poelle à bois il deviendrait champion du monde ! Or, ce qui compte c’est avant tout le résultat final par km², si ces km² absorbent plus de CO2 qu’il n’en produise ou l’inverse, et combien.
Le carbone ce n’est pas tout et le nucléaire pollue:
-1- pour produire grosso modo 30 ans d’électricité on crée une pollution dont l’unitée pourrait être la dizaine de milliers d’année.
-2- Le cycle global construction/exploitation/destruction émet quand même pas mal de carbone même si c’est beaucoup moins important que pour une centrale thermique.
-3- Le lobbying puissant du nucléaire en france bloque le développement des solutions alternatives. Je dis bien solutions parce que ce n’est pas normal d’avoir des maisons sans chauffage en Allemagne ou en Belgique et pas dans le sud de la France ou au contraire on climatise-reversible massivement. Ne pas consommer d’énergie ne produit pas de carbone, il faudra bien un jour prendre l’urbanisme et l’aménagement du territoire dans les solutions de réduction.




