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Multiplication des références de viande d’animaux élevés en plain air, bannissement par certaines enseignes comme Monoprix de tout recours des oeufs de batterie (aussi bien pour les oeufs vendus à la douzaine que pour ceux entrant dans la composition des mayonnaise maison), défiance grandissante à l’égard des animaux de cirque, scandales réguliers sur les conditions d’abattage, etc… Autant d’exemples franco-français qui tendent à prouver que, pour nos concitoyens, le bien-être animal devient une préoccupation croissante : un sondage Ifop au mois d’août dernier venait même valider cette impression, établissant que « la cause animale est importante pour 80% des Français ».
Une enquête d’opinion qui vient à point nommé pour valider la stratégie entreprise par le groupe Casino dès 2016 : imaginer un système d’information du consommateur quant au respect du bien-être animal dans l’élaboration des produits proposés à la vente. Pour cela, Casino a cherché à élaborer une liste de critères qui leur permettrait de classer simplement, à la manière de l’étiquette nutritionnelle, les produits à base de viande.
Le groupe de distribution aux plus de 37 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2017 a contacté la Fondation droit animal, éthique et sciences (LFDA), Compassion in world farming France (CIWF France), et l’association Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir (OABA) pour un grand brainstorming duquel sont ressortis les critères de notation, au nombre de 230, validés chaque année par des organismes de contrôle indépendants. Conditions d’élevage, d’abattage, mais aussi de transport ou traitements médicamenteux, rien n’a été oublié pour proposer une note finale de A (la meilleure) à D (la moins bonne), clairement mise en évidence sur l’étiquette bien-être animal apposée sur le produit depuis quelques jours maintenant.
Saluée par les acteurs de la cause animale, la démarche fait néanmoins naître quelques réserves à la Fondation 30 millions d’amis, qui regrette que le bien-être animal soit laissé au choix du consommateur, plutôt qu’imposé dans la législation aux acteurs de l’agro-alimentaire. C’est peut-être la prochaine étape…
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