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Rêvons, c’est ce qu’a fait une équipe de l’université américaine de Stanford en se plaçant, pour une étude sur l’impact de la pollution automobile sur la santé, dans le contexte que tous les véhicules, aux USA, étaient propulsés par une pile à combustible alimentée par de l’hydrogène.
Les véhicules à hydrogène ne rejetant que de la vapeur d’eau, l’étude a pris en compte la pollution engendrée par la production de l’hydrogène, en retenant trois sources d’énergie possibles :
- le charbon,
- le gaz naturel,
- les énergies renouvelables.
Dans le premier cas, le charbon, la production d’hydrogène à partir de charbon générerait davantage de pollution qu’aujourd’hui, annulant l’intérêt de la motorisation à pile à combustible. Par contre pour le gaz naturel, pour les seuls Etats-Unis, 3 700 vies seraient épargnées chaque année grâce à la baisse des émissions de polluants atmosphériques. Ce résultat justifie le choix qu’on fait la majorité des producteurs d’hydrogène en utilisant le gaz naturel en source d’énergie de base.
Néanmoins, selon l’étude, il est encore possible d’aller plus loin, puisqu’une production d’hydrogène à partir des énergies renouvelables et notamment de l’éolien, permettrait de sauver 6 400 vies par an.
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le 30 juin 2005 à 12:00
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