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Les dernières statistiques sur la faim dans le monde, publiées en juin dernier, montrent que plus d’un milliard de personnes (1,02 milliard pour être précis) en souffrent en ce début de XXIe siècle (1). A l’approche de la journée mondiale de l’alimentation, vendredi 16 octobre, la FAO (2) et le PAM (3) entendent attirer l’attention de la planète sur ce scandale. A ce titre, elles ont présenté aujourd’hui le rapport annuel sur la faim, lequel tente d’apporter un éclairage quant aux causes de la situation actuelle.
Après l’ancien pic historique de la fin des années soixante, la faim a reculé progressivement durant une trentaine d’années, mais les crises alimentaires et économiques qui se sont succédé, de la fin du siècle passé jusqu’à aujourd’hui, ont vu la courbe s’inverser pour perdre quasiment trois fois plus vite le terrain gagné précédemment
Simultanément à ces crises, la baisse des aides publiques au développement de l’agriculture a achevé de dégrader la situation. Mais, comme la courbe de la faim le montre (cf. ci-contre), la crise économique actuelle s’avère sans commune mesure encore plus dévastatrice pour les ménages pauvres des pays en développement. Dans leur rapport, la FAO et le PAM justifient ce constat par le fait que la crise actuelle :
- touche simultanément de vastes régions, réduisant d’autant les actions possibles ;
- intensifie les effets de la dernière crise alimentaire. Après avoir été confrontées à la flambée des prix alimentaires, les populations les plus démunies n’ont plus de marge de manuvre pour ‘répondre’ à la baisse de leurs revenus, voire à la perte de leurs emplois ;
- intervient alors que les pays en voie de développement ont un niveau d’intégration financier et commercial de plus en plus grand dans l’économie mondiale, ce qui les rend plus vulnérables à ces soubresauts. A titre d’exemple, les 17 économies les plus importantes d’Amérique latine ont bénéficié de 184 milliards de dollars de flux financiers en 2007, quand en 2009 ils devront vraisemblablement se contenter de 43 milliards. Une chute qui hypothétise singulièrement leur possibilité d’action.
1- Pour mémoire, si l’Asie et la zone Pacifique sont les plus touchées avec 642 millions d’individus concernés, l’Afrique subsaharienne en compte 265 millions, l’Amérique latine et les Caraïbes 53 millions, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord 42 millions, tandis que dans les pays développés, 15 millions de personnes sont également concernées.
2- Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et la faim.
3- Programme alimentaire mondial.
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le 14 octobre 2009 à 12:00
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ainsi sont confirmés les propos de françois de ravignan dans un livre 6 fois réédités : La faim pourquoi ? le problème de la faim n’est ni technique, ni climatique il est politique. résumé en trois privations : la terre, le travail , le marché. maintes fois il a été démontré que la production alimentaire est suffisante sur la terre, c’est son accès qui pose problème.
« le problème n’est pas de produire pour les masses mais par les masses. » Gandhi
55% des terres cultivés servent à nourrir le bétail (des pays enrichis en grande partie). Arrêter de manger de la viande ou diminuer très fortement sa consommation sauvera beaucoup de vie humaine et nourrira toute la planète sans problème.
La solution à la faim dans le monde ? Le végéta*isme pardis !
Abolissons la viande.
Oui Pavupapri, on produit actuellement assez (si c’était distribué équitablement)… mais pour combien de temps ?
Parce que la Terre n’est pas extensive et qu’on prévoit une population humaine de 9 à 10 milliard en 2050.
Alors Jcette, la diminution voire abolition de la viande est une solution pour réduire considérablement l’empreinte écologique nécessaire pour nourrir un humain (Faudrait aussi questionner le lait, comparable à la viande bovine… alors que les poulets comme les oeufs nécessitent bien moins d’eau, de terre… mais bien plus que les végétaux évidemment).
Tôt ou tard il faudra oser remettre en cause les positions natalistes. Sans quoi la régulation de la population humaine sera dramatique (fatale ?) : guerres, épidémies, famines…
Franchement je préfère la contraception volontaire pour une démographie responsable (demographie-responsable.org) à la course éfreinnée vers le mur. Le mur ne cédera pas : il est impossible de maintenir durablement une surpopulation qu’on ne peut nourrir et qui dévaste les ressources restantes bien plus vite qu’elles se régénèrent.
Bonjour Jcette,
Je suis moi même végétarien et voyage beaucoup (dans le tourisme solidaire depuis 15 ans).
Le végétarianisme est une des solutions que je vois évidentes pour notre problématique européenne, mais pas pour d’autres réalités. De nombreuses sociétés sont traditionnellement carnivores et d’autres plus végétariennes (je pense aux malgaches et au riz accompagné de quelques légumes qui est le plat de tous les jours), la faim est partout, et le problème est bien plus complexe que cela car différent dans chaque endroit. En Inde (riz+lentilles), amérique latine (mais ou riz+haricots rouges ou noirs), afrique du nord (couscous avec pois chiches) les régimes intègrent de nombreuses protéines végétales et les gens peuvent aussi y crever de faim. Par contre nous ici, pour plein, plein de raisons, dont l’organisation de la PAC les importations de pays du sud qui pourraient être en souveraineté alimentaire, nous pouvons en tant que citoyens consommer local, moins de viandes, voire adopter un régbime végétarien si nous sommes bien formés pour ne pas développer de carences, etc. Voila mon opinion.
le végétarisme entraîne à un changement de conscience.
On intègre le respect dû à toute vie. Puis du respect on s’ouvre à l’Amour. Et l’Amour est LA SOLUTION à TOUS nos problèmes.
Alors, on ne parle plus d’argent, et là, les difficultés s’amoncellent
je voudrais savoir si les gens qui meurent de faim savent que les grandes surfaces dans notre pays jettent à la poubelle des tonnes et des tonnes de nourriture qu’elles refusent de distribuer aux mal- nourris par pur égoisme et parce que les pauvres, ça ne rapportent pas financièrement.
N’est ce pas une honte tout ça?
En tout cas ; ils ne l’emporteront pas au paradis en tout cas. C’est sûr.
Bonjour,
Le paradoxe terrible qui engendre souvent cette famine localement est que l’insuffisance de production vivrière locale est liée à un manque d’eau alors que l’eau phréatique existe en quantité dans le sous sol à plus ou moins grande profondeur. Les maraîchers n’ont pas les moyens matériels d’aller chercher cette eau.
Une solution pourrait se trouver dans de très nombreux endroits de ce type : il s’agit de l’utilisation d’une huile végétale produite localement par la population avec des outils rustiques (notamment l’huile de Jatropha curcas L.).
Cette huile est utilisée localement dans une motopompe ou dans un générateur diesel adapté(e) qui alimente une ou plusieurs pompes électriques qui apportent l’eau au maraîchage et ce système apporte un complément de revenu aux femmes qui récoltent les graines oléagineuses (ce sont généralement elles qui font cette activité).
Il y a déjà des ONG qui s’intéresent à ça, mais pas assez.
Bien à vous.
YL.




