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En janvier dernier, Réseau Environnement Santé soumettait deux nouvelles études scientifiques, relatives à limpact des édulcorants sur la santé humaine, à lAnses (1) afin que celles-ci les examinent en collaboration avec lEFSA (2). Désormais chose faite, force est de constater que ces deux nouveaux rapports nont pas fait changer de position lagence, qui ny voit pas de preuve concluante confirmant la dangerosité de ces substances.
Réalisée par le Dr Morando Soffritti et léquipe du Centre de Recherche sur le Cancer Ramazzini de Bologne, la première de ces publications démontrait que l’administration d’aspartame via lalimentation, depuis la période prénatale jusqu’à la fin de la vie, provoque le cancer du foie et du poumon chez la souris Swiss mâle. Toutefois, les scientifiques de lEFSA « ont conclu que la validité de létude et lapproche statistique adoptée ne pouvaient pas être évaluées et par conséquent que ses résultats ne pouvaient pas être interprétés ». Ils se justifient en estimant que les études expérimentales réalisées sur toute la durée de vie des animaux peuvent mener à des conclusions erronées, les animaux plus âgés étant, par exemple, davantage susceptibles de contracter une maladie. En outre, daprès les conclusions rendues, les souris suisses, utilisées dans cette étude, sont connues pour présenter une incidence élevée de tumeurs hépatiques et pulmonaires spontanées. Aussi, concluant quil ny a pas suffisamment de preuves scientifiques justifiant de revoir les évaluations précédentes relatives à laspartame, lEFSA valide labsence de potentiel génotoxique et carcinogène de laspartame.
Seconde étude impliquée dans cette évaluation, la publication Halldorsson et al. (2010), réalisée auprès de 60 000 femmes danoises enceintes, démontrait que la consommation quotidienne de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels était susceptible daugmenter le risque daccouchement prématuré. Une fois encore, lEFSA na pas été convaincue par les résultats rendus, estimant quaucune preuve disponible dans létude ne permettait d’affirmer quil existait effectivement un lien de causalité entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et l’accouchement prématuré.
Y voyant « une nouvelle démonstration des faiblesses de la déontologie de cette agence », Réseau Environnement Santé (RES) déplore que, pour la 3ème fois, lEFSA nie une étude de cancérogénicité positive. RES juge dautant plus inacceptable la non remise en cause de lactuelle DJA (3) dans la mesure où celle-ci fut fixée sur la base de deux études datant de 1973 et 1974, et nayant jamais été publiées.
Mais le dossier sur les édulcorants nen est pas clos pour autant. Les 1er et 2 mars 2011, les membres du groupe ANS (3) sont chargés dexaminer la déclaration de lAutorité et denvisager la possibilité dentreprendre des travaux complémentaires en lien avec ces études.
1- Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail.
2- Autorité européenne de sécurité des aliments.
3- Dose Journalière Admissible
4- Groupe scientifique sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments ajoutés aux aliments.
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Ces autorités et/ou agences européennes ou nationales se décrédibilisent de jour en jour… Le principe de précaution n’est jamais appliqué ou alors à l’envers ! Pour la santé des consommateurs, l’attitude à adopter devrait être de suspendre la mise sur le marché d’un produit au moindre doute; or on constate qu’il est commercialisé tant qu’il n’a pas été démontré à 100 % qu’il était nocif … Pesticides, médicaments, additifs alimentaires, on retrouve les mêmes dérives mercantiles…
Une sugestion et de servir le petit dejeune avec une boisson chaude et Aspartame pendant six mois a ces messieurs & dames du groupe enquetteur, pour voir le resulta.
Aspartame est reconnu comme un poison dans le monde entier et prouve, le probleme comme la FDA US, USDA et le groupe de la EU couchent dans le meme lit que Monsanto et c’est la que le probleme blesse!




