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Sur linitiative du Comité de Développement Durable en Santé (C2DS), responsables détablissements de santé, toxicologues et médecins se sont réunis le 18 septembre dernier pour dénoncer la possible toxicité des cosmétiques à destination des nouveau-nés, distribués au sein même des maternités. En effet, une grande majorité de ces produits recèle des substances chimiques extrêmement nocives pour la santé, dont certains perturbateurs endocriniens interférant dans léquilibre hormonal comme les parabènes (conservateurs) et les phtalates (parfums). La peau étant une voie de pénétration majeure, tout un chacun peut être exposé à ces substances chimiques. Néanmoins, limpact sur la santé est considérablement accru lorsquil sagit de personnes sensibles, à limage des femmes enceintes et des nourrissons.
En réponse à la mobilisation du secteur médical, la ministre de la santé, Mme Roselyne Bachelot, a lancé un ensemble de mesures relatives à limpact de ces produits toxiques sur la santé. Se focalisant plus particulièrement sur le volet dévolu aux femmes enceintes et aux tout-petits, elle a annoncé mardi dernier que lAFSSAPS (1) allait réévaluer les dangers liés à lutilisation de cosmétiques durant la grossesse et chez les jeunes enfants. Dans la même optique, lInserm (2) va être mis à profit pour entreprendre une expertise sur les degrés réels de toxicité pour lhomme des produits classés CMR3 (3).
Dans lattente de nouveaux éléments, la ministre sen remet pour lheure au principe de précaution. En ce sens, elle souhaite voir doter les produits reprotoxiques, ou suspectés comme tels, dun logo les déconseillant aux mamans ainsi quà leur progéniture. Pour parfaire le dispositif, une campagne dinformation sur les risques liés à labsorption de certaines substances chimiques sera lancée par lINPES (Institut National de Prévention et dEducation pour la Santé), à destination tant du grand public que des professionnels de la santé (pédiatres, gynéco-obstétriciens, sages-femmes).
Ayant depuis longtemps adopté la position défendue par la ministre de la santé, la secrétaire dEtat chargée de lécologie, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, faisait écho à son homologue en énonçant le même jour une suite de dispositions propres à son domaine daction. Ainsi, au ministère de lEcologie, les outils retenus pour lutter contre limprégnation chimique de lenvironnement sont dune part la poursuite du Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens (PNRPE), à lorigine dun appel à propositions de recherche en 2005 couvrant lensemble des effets des perturbations endocriniennes dont les premiers résultats sont attendus pour 2009. Autre fer de lance, le ministère mise également sur le programme REACH, dont lobjectif est didentifier et dévaluer les risques liés aux 30 000 substances produites ou importées chaque année dans lUnion européenne. Aux dires du gouvernement, 3 334 entreprises françaises sur 35 058 entreprises européennes sétaient déclarées en novembre 2007. Enfin, Nathalie Kosciusko-Morizet projette dappuyer la mise en place du plan ECOPHYTO, présenté en conseil des ministres le 10 septembre dernier par Michel Barnier, ministre de lagriculture. Les deux principales lignes directrices de ce projet consistent en « la réduction de 50 % de lusage des pesticides dans la mesure du possible dans un délai inférieur à 10 ans » et « la suppression progressive des 53 molécules les plus dangereuses, dont 30 dici fin 2008 ».
Datant du début des années 1990, les soupçons quant au rôle de perturbateurs endocriniens des substances chimiques incriminées se confirment de plus en plus alors que, dans les pays industrialisés, la production spermatique a chuté de 50 % en 50 ans et que lincidence du cancer du testicule a doublé.
1- Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé.
2- Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale.
3- Les produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) sont classés en 3 niveaux en fonction de leur dangerosité : la toxicité des CMR1 est sûre, une forte présomption pèse sur les CMR2, et les CMR3 ont des effets « possibles » mais non avérés.
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Le projet REACH c’est tout simplement l’enfer pour les animaux sur lesquels on va tester encore et encore les produits qui, bien qu’ayant déjà été testés, n’ont pas révélé leur nocivité; la toxicogénomique, méthode fiable remplaçant les animaux et appliquée par des chercheurs indépendants sous l’égide du Docteur Reiss travaillant à Antidote Europe,a été approuvée et retenue comme substitutif à l’expérimentation animale par la commission européenne mais de là à la faire appliquer dans les laboratoires où les vieilles « barbes blanches » sont rois, il y aura encore beaucoup de victimes animales et humaines!




