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’1,02 milliard’, tel est le nouveau chiffre de la faim dans le monde. Ce triste record fait suite à un précédent de 963 millions en décembre 2008.
Depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, la courbe descendante du nombre de personnes souffrant de la faim sest inversée quasiment dans toutes les régions, à lexception de lAmérique latine et des Caraïbes. Mais les crises, alimentaire et énergétique, qua connues le monde durant la période 2006-2008, associées à la crise économique actuelle, ont vu les prix des aliments et de lénergie augmenter très fortement quand les revenus commençaient à chuter. En conséquence, fin 2008, dans les pays en développement, les prix des denrées alimentaires étaient encore 24 % supérieurs à ceux de 2006 et 33 % par rapport à 2005. Or, dans ces pays, crise économique oblige, la forte réduction des fonds envoyés par les migrants a causé une chute des revenus des ménages, tandis que le niveau de laide internationale sest fortement réduit
Selon la FAO, les premières victimes de cette situation sont les pauvres des zones urbaines. On pourrait ainsi assister au retour de plusieurs millions dentre eux vers les zones rurales, aggravant plus encore la situation des campagnes. En effet, les victimes de la faim et de la pauvreté sont paradoxalement des petits agriculteurs, pour lessentiel.
Aujourdhui, selon les projections de la FAO, la conjoncture est telle que le nombre des victimes de la faim devrait encore augmenter denviron 11 % dici la fin de lannée. Face à la gravité de la situation, comme à laccoutumée, Jacques Diouf, le directeur général de lorganisation, a lancé un nouvel appel aux dons et à laction, estimant que ‘Les investissements dans lagriculture doivent être largement augmentés car, pour la majorité des pays pauvres, la bonne santé de ce secteur est fondamentale pour surmonter la pauvreté et la faim, et constitue aussi une condition préalable à la croissance économique générale’.
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le 19 juin 2009 à 12:00
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le végétarisme est la seule réponse à cette crise mondiale, mais pour ça il faut comprendre le pourquoi et le comment et cesser de penser à son petit plaisir gustatif jouissif de la viande qui est, de plus, issue de la souffrance innommable des animaux de boucherie! la famine dépend de notre responsabilité respective; cessons de pleurer et préférons notre assiette vidée de la souffrance des autres: animaux et humains!
Contribution de jackie: « le végétarisme est la seule réponse à cette crise mondiale »
Non ce n’est pas la seule. Sur ce sujet (comme sur bien d’autres), il n’y a pas une seule réponse à donner mais au contraire une multitude.
Je suis bien de ton avis que l’élevage est une cause majeure de la famine humaine (et du réchauffement climatique (par émission comme par déforestation), et de la pollution, et da la destruction des sols arables…)
Je suis encore de ton avis, pour dire que l’intérêt gustatif ou vénal ne devrait pas primer sur l’intérêt majeur (souffrance, mise à mort) de millions d’êtres sensibles (sentients).
Par contre le végétarisme n’est pas la seule réponse à donner. Je conviens volontier que c’est le plus important pour réduire l’epreinte écologique moyenne par personne et donc permettre à plus d’humains de bouffer correctement à partir d’une quantité de ressources (surface, eau…) donnée.
Seulement ça ne doit pas occulter, par exemple, la problématique de l’énergie pour les transports. Il faut poser la question des agro-carburants ainsi que celle des choix en matière de transport.
Les questions d’engrais industriels vs compostage ; semences adaptées localement ou standardisées, SRI, terra-preta, spiruline…
Surtout le mode de production alimentaire se conjugue avec la question démographique. Ce qui est nécessaire pour nourrir chacun doit être multiplier par les bouches à nourrir.
Aucune de ces deux question ne peut être poser individuellement. Aucune d’ailleurs n’est plus importante ou urgente que l’autre, puisqu’elles sont le facteur l’une de l’autre.




