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En 2008, suite à la pollution de plusieurs cours deau par les polychlorobiphényles (PCB) et le dépassement des teneurs maximales autorisées pour plusieurs espèces de poissons douces, lAnses (1) a débuté, conjointement avec lInVS (2), une étude sur limprégnation aux PCB des consommateurs de poissons deau douce. Issus de « 6 sites de niveau de contamination contrasté en PCB », 606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels ont participé à létude. Pour chacun, les habitudes alimentaires, les pratiques de pêche et de consommation des poissons deau douce ont été examinées. Le 19 janvier dernier, lagence a publié les résultats de cette enquête, concluant trois années de travaux.
Létude a, dune part, mis en évidence le faible niveau de consommation de poissons deau douce, estimé en moyenne à une fois par mois chez les pêcheurs amateurs. Dans le cas des poissons fortement bio-accumulateurs de PCB (anguilles, poissons gras, barbeau, brème, carpe, silure), cette moyenne passe à environ 2,5 fois par an. La consommation despèces fortement bio-accumulatrices excède plus de deux fois par an pour 13 % de la population des pêcheurs amateurs de létude.
Aussi, nest-il pas surprenant que très peu de participants dépassent le seuil dimprégnation critique, « valeur en dessous de laquelle les risques sont écartés ». Les niveaux dimprégnation observés chez les participants à létude égalent ceux observés dans la population générale. En toute cohérence, laugmentation de limprégnation aux PCB augmente avec une consommation accrue des poissons fortement bio-accumulateurs.
Pour relativiser ces conclusions peu rassurantes et probantes, lAnses note que « la consommation actuelle de ces poissons aurait une influence moindre sur limprégnation que la consommation passée », au regard de la diminution progressive de la contamination aux PCB dans lenvironnement. Dans la mesure où il est donc établi que pour limiter le risque, il ny a dautre recours que de limiter sa consommation, lagence a calculé une fréquence de consommation maximale de poissons fortement bio-accumulateurs « sans risque sur le long terme ». Les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, ainsi que les enfants de moins de trois ans, les fillettes et les adolescentes, doivent ainsi se restreindre à consommer anguille, barbeau, brème, carpe et silure une fois tous les deux mois. Le reste de la population peut soffrir le luxe den consommer deux fois par mois.
1- Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail.
2- Institut National de Veille Sanitaire.
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le 26 janvier 2012 à 12:00
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