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Depuis la fin du XXe siècle, la communauté scientifique sinquiète de la présence, à létat de traces, de substances potentiellement dangereuses pour la santé humaine. Et, si lon parle beaucoup des pesticides, il est moins souvent fait mention des résidus de médicaments humains et vétérinaires. Pourtant, lorsquils ne sont pas totalement dégradés par lorganisme, ces derniers sont excrétés dans les selles et les urines soit sous leur forme initiale, soit sous la forme dun ou plusieurs métabolites (1). Or, au regard des 3 000 médicaments humains et 300 médicaments vétérinaires présents sur le marché français, ce constat na rien de réjouissant.
Les résidus de médicaments humains circulent non seulement via les rejets des établissements de santé mais également dans les effluents et les boues de stations dépuration urbaines. Il sagit majoritairement dantibiotiques, danticancéreux, de médicaments du système cardiovasculaire et du système nerveux central (les antidépresseurs, anxiolytiques). Or, conséquence logique du vieillissement de la population, le nombre de patients recevant ce type de soins ne cesse de croître.
Impliquant indistinctement les animaux de compagnie et les animaux de rente (élevage, aquaculture, épandage de fumiers), les médicaments vétérinaires sintroduisent, quant à eux, en partie dans les milieux ambiants. Une grande majorité étant également disponible sur le marché de la médecine humaine ou des produits phytosanitaires, leurs principes actifs incluent principalement des antibiotiques, des antiparasitaires ou encore des médicaments régulateurs des grandes fonctions.
A lheure actuelle, les réglementations européenne et française ne prévoient pas la détection de traces médicamenteuses dans les différents milieux aquatiques. Palliant à cette carence, divers organismes de veille sanitaire travaillent à des campagnes dévaluation des risques environnementaux. Dès à présent, tout industriel est ainsi tenu de prendre en compte lévaluation rendue par lAFSSAPS (2), avant de mettre son produit sur le marché. Selon la nature du produit, il devra fixer, le cas échéant, des mesures de sécurité et de précaution lors de ladministration au patient et de lélimination des déchets. En matière de médicamentation vétérinaire, cest à lAfssa (2) que revient la responsabilité de cette évaluation. Mais, contrairement au médicament humain, « si le risque écotoxique est estimé supérieur aux bénéfices attendus », un avis défavorable peut déboucher sur un refus pur et simple dautorisation.
Pour lheure, lanalyse de limpact réel de ces phénomènes reste extrêmement délicate. Elle est freinée, dune part, par le nombre important de molécules potentiellement dangereuses, dont les propriétés physico-chimiques témoignent dune grande diversité. Un autre obstacle majeur tient à la difficulté de déterminer les effets sur la santé humaine de molécules présentes en très faibles concentrations (entre 1 et 100 ng/L), dans des matrices complexes que sont notamment les boues de stations dépuration.
Selon lAfssa, au cours des études passées, « les faibles concentrations retrouvées dans le milieu ne font pas craindre deffet aigu ». Lagence est, en revanche, bien moins affirmative quant aux répercussions à craindre sur le long terme. Susceptibles dêtre actifs sur nimporte quel organisme vivant, les composés pharmaceutiques peuvent, daprès lAfssa, « être considérés comme des polluants pseudos-persistants en raison de leur introduction en continu dans lenvironnement via les rejets des stations dépuration ».
De plus, les résidus médicamenteux ne représentant quune partie des micropolluants générés par les activités humaines, il est essentiel de prendre en compte de potentielles interactions avec dautres molécules issues des pesticides, des retardateurs de flammes, des plastifiants, des résidus de détergents, des hydrocarbures
La liste est longue, et a de quoi donner lieu à des cocktails pour le moins détonants.
1- Un métabolite est une substance issue de la dégradation de la molécule mère.
2- Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
3- Agence française de sécurité sanitaire des aliments
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le 15 janvier 2009 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
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D’où l’intérêt de se soigner, quand c’est possible, avec des méthodes alternatives, et en tout premier lieu avec la phytothérapie (bio, bien entendu!) )
D’où aussi l’intérêt de se battre pour la réhabilitation du statut d’herboriste. Faudrait quand même en finir avec la loi fachiste qui l’a supprimé. Nan?
Faudrait pas oublier la pilule contraceptive, dont on sait pertinemment que certains résidus se retrouvent dans notre robinet. L’augmentation des cas d’infertilité fait l’affaire des labos et institutions hospitalières, ce qui fait craindre un cercle vicieux extrêmement dangereux pour l’espèce humaine: à terme, voir la procréation ex utero prendre de l’importance. Au secours Aldus !!
Vivent les méthodes naturelles de régulation des naissances!
Ça marche, j’en témoigne, gratos, bon pour la santé, bon pour le couple. Et c’est un mec qui le dit.
Tiens voilà des liens:
http://www.cler.net/themes/marron/avoir-un-bebe/regulation-des-naissances
http://www.cler.net/themes/marron/avoir-un-bebe/planification-naturelle-des-naissances
http://forums.france5.fr/lesmaternelles/Boiteaidees/naturelles-regulation-naissance-sujet_148_1.htm
Pourquoi systématiquement ramené tout à nous, en effaçant d’un revers de main l’existence des autres formes de vie. Cela procède d’une analyse pour le moins faussée. En effet, étant parmi les espèces se situant au somment de la chaîne alimentaire, nous sommes atteints, par effet cumulatif, à des taux très supérieurs par les polluants de tous ordres. Ils nous affaiblissent, rarement nous tuent directement. Ils induisent seulement des désordres qui parfois nous mènent prématurément à la mort. Les autres espèces, elles, sont beaucoup plus sensibles à ces désordres. Ce sont elles qu’ils faut considérer en premier. Elles sont le vecteur de notre santé, par ricochet. Il faut absolument reformuler nos analyses. Il nous faut organiser notre univers intellectuel autour de la vie, globalement, et non autour de notre espèce spécifiquement. Sinon, nous ne pourrons jamais aller au coeur des problèmes et nous ne règlerons à fortiori pas notre devenir.
Citation
bens a dit : «et la pilule? Faudrait pas oublier la pilule contraceptive, dont on sait pertinemment que certains résidus se retrouvent dans notre robinet. L’augmentation des cas d’infertilité fait l’affaire des labos et institutions hospitalières, ce qui fait craindre un cercle vicieux extrêmement dangereux pour l’espèce humaine: à terme, voir la procréation ex utero prendre de l’importance. Au secours Aldus!! Vivent les méthodes naturelles de régulation des naissances!
Ça marche, j’en témoigne, gratos, bon pour la santé, bon pour le couple. Et c’est un mec qui le dit.» fin de citation.
Cher « Oncle » Bens… ;o)
Encore un coup des féministes, bien sûr…
Il est connu que les « méthodes naturelles de régulation des naissances » marchent très bien, en effet, pour éviter les risques d’infertilité humaine: j’en suis, parmi les innombrables « enfants du baby-boom », l’un des vivants exemples… D – Merci !
À part ça, les pesticides et autres « intrants » chimiques, et la pollution généralisée sont eux d’une telle inocuité que je suppose que ce cher Benoît (le « 16″!) en prend un verre tous les matins à son petit-déj’… 8oD Notez bien que lui, s’il n’a pas de spermatozoïdes, ça le gène pas trop… Alors on se demande bien de quoi il se mèle. Mais je m’éloigne du sujet… (quoique « bens » et « benoît », hein…)
Donc, cher « Oncle » Bens, je vous suggère d’aller habiter dans une de nos bonnes petites communes bien polluées par l’agriculture chimique, et d’en consommer assidûment les produits (j’ai failli dire les résidus, ah, mauvaise tête…). Je suis persuadée que vous n’aurez bientôt plus besoin des « méthodes naturelles de régulation des naissances ». ;o)
comme d’habitude les politiques de tous bords sont iresponsables.
combien de produits perimés sont rapportés aux pharmaciens ?
auriez vous des nouvelles positives …..evidement vous n’etes pas en cause , je reagis




