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Depuis trois ans, les Nations-Unis développent une approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) et la semaine dernière sest déroulée la seconde conférence sur ce thème, à Genève. Des représentants de 140 pays y ont adopté des résolutions, notamment concernant le plomb pour lequel les pays en voie de développement (PVD) restaient encore aujourdhui à la marge. En effet, si lEurope et dautres régions connaissent essence sans plomb, peinture sans plomb, processeur sans plomb, en Afrique, en Chine ou en Inde, les peintures au plomb sont encore produites et vendues. Dangereux pour les populations exposées dans ces pays, le plomb circule aussi à travers le monde et a, par exemple, motivé pour les Etats-Unis le renvoie de millions de jouets importés de Chine en 2007. Est-ce cet incident, parmi dautres, toujours est-il que lors de la conférence il a été décidé de faire disparaître ces peintures du marché et de proposer des alternatives dans les PVD.
Les risques liés aux nanotechnologies
Dans le cadre de la SAICM, deux autres thèmes importants ont été abordés. Le premier concerne les risques liés aux nanotechnologies. Lors de la conférence, il a été considéré que les effets sur la santé et lenvironnement des nanotechnologies étaient méconnus. Les nanotechnologies développent en effet de très petits objets, de lordre du millionième de millimètre, un nanomètre étant 50 000 fois plus petit que lépaisseur dun cheveu. Or, il est reconnu que linhalation de particules minuscules peut nuire à la santé, touchant le foie, les artères ou lensemble du système cardio-vasculaire. Se pose alors la question de savoir si les nanoparticules peuvent avoir les mêmes effets, si elles peuvent pénétrer par la peau ou passer les autres barrières physiologiques et causer diverses pathologies. Devant ces interrogations, les membres de la conférence ont souhaité encourager la recherche sur les effets sanitaires des nanotechnologies et stimuler les échanges de connaissances en la matière.
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le 20 mai 2009 à 12:00
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