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Dans un communiqué daté du 30 septembre dernier, les experts scientifiques de lAutorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont conclu quaucune preuve ou nouvel élément ne justifiait la révision de la dose journalière tolérable (DJT) (1), applicable actuellement au Bisphénol A (BPA). Celle-ci reste donc fixée à 0,05 mg/kg de poids corporel, telle quelle fut établie en 2006 et confirmée en 2008. Léquipe scientifique a également affirmé que les données actuelles disponibles ne permettaient pas de conclure à une toxicité neurocomportementale du BPA.
Seul un membre du groupe scientifique a fait entendre un avis contraire, évoquant certaines études récentes faisant état « dincertitudes en ce qui concerne des effets indésirables sur la santé à un niveau inférieur à celui utilisé pour établir la DJT actuelle ». Or, bien quelle estime que ces études ne peuvent, à elles seules, légitimer la révision de la DJT actuelle, cette voix dissidente a néanmoins recommandé de transformer la DJT actuelle en DJT temporaire.
Concernant lévocation détudes récentes faisant état deffets indésirables chez les animaux exposés au BPA pendant leur développement à des doses bien inférieures à celles utilisées pour déterminer lactuelle DJT, le reste du groupe de lEFSA reconnaît que celles-ci mettent en évidence des modifications biochimiques au niveau du système nerveux central, des effets sur le système immunitaire et une sensibilité accrue au cancer du sein. Néanmoins, en raison de plusieurs lacunes, la pertinence des résultats par rapport à la santé humaine na pas été jugée concluante. De même, bien que certaines études épidémiologiques humaines aient suggéré des liens entre lexposition au BPA, les maladies coronariennes et des troubles de la reproduction, « la conception de ces études ne permet pas de conclure si le BPA constitue bien la cause de ces effets sur la santé ».
Affirmant ne pas relâcher sa surveillance quant aux publications en cours sur le BPA, lEFSA participera en novembre prochain à une consultation dexperts organisée par lOrganisation Mondiale de la Santé (OMS) et lOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO) sur la sécurité du BPA.
Investi de longue date dans le dossier du BPA, le Réseau Environnement Santé (RES) sest vivement opposé à lavis formulé par lEFSA, estimant que celle-ci avait rendu ses conclusions en écartant 95 % de la littérature scientifique. Il a, en outre, rappelé les dizaines détudes mettant en évidence des effets sanitaires observés à des doses parfois très inférieures à la DJT, dont les cancers du sein et de la prostate, les atteintes de la reproduction, le diabète et lobésité, les troubles du comportement. Ces effets résultent généralement dune exposition maternelle pendant la grossesse, et sont cohérents avec lapplication du principe du précaution qui a poussé le Parlement européen à interdire les biberons contenant du BPA.
Contestant les incertitudes expérimentales sur lesquelles repose lavis de lEFSA, le RES met en cause la méthodologie de lAgence, laquelle ne reconnaîtrait que des études menées selon un protocole jugé obsolète. Mis au point dans les années 1970, celui-ci aurait « lavantage dêtre le protocole que suit lindustrie chimique ». Mettant en doute limpartialité de lEFSA, déjà mise en cause dans le dossier des OGM, le RES appelle le Parlement Européen à former une Commission d’enquête sur la déontologie de l’EFSA.
1- La DJT est une estimation de la quantité dune substance, exprimée par rapport au poids corporel, pouvant être ingérée pendant toute la durée dune vie sans risque appréciable pour la santé.
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Information interessante ??? sans doute , certainement , elle le serait 50 000 fois plus si on rappelait aux pauvres béotiens que restent beaucoup d’entre nous , quels sont les aliments concernés , de quoi s’agit-il exactement ? vous voulez informer ou noyer le poisson ou bien juste faire montre de votre éminent savoir à toute la galerie , vos collègues en particulier ??
Comment voulez vous faire avancer les choses si vous continuez à ne pas différencier , à ne pas transmettre de l’intelligible , à vous enfermer dans votre bulle de journalistes aveugles aux vrais enjeux á force de spécialisation inflationnaire …
Bon courage …
Bien que je ne vois guère quel serait mon intérêt à « noyer le poisson », la journaliste toute aveugle que je suis se permet de mentionner que si vous aviez suivi et cliqué sur les liens insérés (en bleu) et renvoyant aux articles précédemment parus sur Univers-nature.com, vous auriez trouvé de vous-même la réponse à vos questions. Dans l’un de ces articles est notamment précisé : « Composé chimique entrant dans la composition de certaines matières plastiques, le bisphénol A est un perturbateur endocrinien qui imite lhormone sexuelle féminine, lstrogène. Transparent, léger et résistant, il intègre aujourdhui de nombreux conditionnements alimentaires, tels les récipients plastiques compatibles avec le micro-ondes, le petit électroménager de cuisine, les bouteilles deau réutilisables ou encore le revêtement de conserves et de cannettes. Additionné à une source de chaleur, il est capable de migrer dans les aliments et représente donc un réel danger dexposition ».
Dans la mesure où, contrairement à vos propos, j’ai toute confiance en nos lecteurs, je n’ai effectivement pas pris la peine de répéter une énième fois la définition du Bisphénol A, mentionnée dans la plupart des articles d’Univers-nature ayant déjà traité le sujet.
Cordialement,
Cécile Cassier




