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Datant de 1997, la législation européenne spécifie que la viande d’animaux clonés doit nécessairement être soumise à autorisation pour être mise sur le marché. En revanche, la viande issue de la descendance des animaux clonés est, elle, libre de toute réglementation.
Réunis en début de semaine pour discuter notamment de la problématique du clonage animal, le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil, représentant les Etats membres, ne sont pas parvenus à sentendre.
Partisan dinterdire la commercialisation de viande d’animaux clonés ou de leurs descendants sur le marché européen, le Parlement européen avait finalement revu ses exigences à la baisse. Il a, en effet, concédé lentrée de ces produits sur le marché mais à la condition sine qua non quils soient signalés au consommateur grâce à un étiquetage dédié aux produits issus du clonage animal. Cela na, toutefois, pas suffi à convaincre le Conseil et la Commission européenne, lesquels concédèrent léventualité dun étiquetage uniquement dans le cas de la viande de buf. Aussi, lheure est-t-elle désormais au statu quo sur ce dossier, la législation européenne ne pouvant pas évoluer sans accord préalable.
Estimant le refus de ce compromis contradictoire au regard du contexte actuel qui prône une optimisation de la traçabilité des aliments, le Parlement a remis en question la partialité du Conseil. Selon les parlementaires, ce dernier a préféré ne pas contrarier les Etats-Unis, probablement peu favorables à loption de traçabilité, au détriment de la protection du consommateur européen. En 2008, lagence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a effectivement autorisé la consommation humaine de viande et de lait provenant de clones de bovins, de porcs et de chèvres, et de leur descendance.
Selon le député européen Marc Tarabella, en charge de la protection du consommateur, entre 300 000 et 500 000 tonnes de viande bovine destinées à la consommation sont importées chaque année. Or, ces viandes proviennent majoritairement des Etats-Unis et dArgentine, pays ayant autorisé le clonage à des fins commerciales mais nayant aucun système de traçabilité.
Si l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) ne reconnaît aucun risque de santé publique inhérent à la consommation de produits issus du clonage animal, dautres questions savèrent moins tranchées, telle que la question du bien-être animal (mortrs prématurées, malformations). Mais ce débat soulève bien dautres questions, notamment dordre éthique, mais également en terme de réduction de la diversité génétique et, par voie de conséquence, de résistance aux maladies.
A lheure actuelle, selon le Parlement européen, 63 % des citoyens déclarent être opposés à la consommation de viande issue danimaux clonés.
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le 01 avril 2011 à 12:00
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