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Daprès une récente étude (1), réalisée début 2010, un foyer achète à lannée 990 kg de produits alimentaires qui représentent 1480 kg équivalent CO2 (2). Rapporté à la semaine, cela représente 19 kg de courses alimentaires pour 28 kg équivalent CO2.
Pour les besoins de lenquête, on a comparé deux versions dun même panier alimentaire, acheté dans un hypermarché de lenseigne Système U à partir dune liste de course identique. Contrairement au panier « maxi carbone », la version « mini carbone » repose sur le choix de produits alimentaires optimisés en terme de lieu de production, demballages et dingrédients. Au final, pour 19 kg de produits alimentaires achetés, la version maxi carbone a totalisé 35 kg équivalent CO2 contre 27 kg équivalent CO2 pour la mini carbone, soit un écart de 24 %.
Les trois principaux leviers sur lesquels il est possible dagir pour limiter le bilan carbone des produits commercialisés sont le transport, lemballage et la production. Représentant jusquà 85 % de limpact carbone total, le transport peut être réduit en privilégiant des produits locaux et de saison. La lutte contre le suremballage, notamment via le réapprovisionnement par recharges ou les grands conditionnements, permet également de réduire limpact global des produits. Enfin, la sélection des ingrédients lors de la phase de production du produit, lorsquelle est possible, peut aussi savérer un facteur important. Ainsi, la consommation de céréales à base de blé pour le petit déjeuner a un impact carbone trois fois moins élevé que des céréales à base de riz.
Toutefois, le meilleur choix en terme de réduction de limpact CO2 lié aux courses alimentaires reste encore le recours aux commerces de proximité. En atteste une étude de lADEME datant de 2006, révélant que pour une population de 200 ménages limpact CO2 des hypermarchés avoisine les 770 kg par semaine contre environ 12 kg pour les achats effectués auprès des commerces de proximité.
1- Cette étude a été menée à linitiative de lenseigne de distribution alimentaire en France Système U, dIRI un des leaders mondiaux des études et données au point de vente et de GREENEXT, start-up française fournisseur de données sur limpact environnemental des produits de grande consommation.
2- A titre de comparaison, 1 480 kg équivalent CO2 représentent 10 571 km parcourus en voiture, selon la moyenne des émissions de CO2 au km des voitures vendues en 2008 en France (source ADEME).
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Il est dit dans l’article que les céréales petit déd’ à base de blé génèrent moins de CO2 que celles à base de riz. Evidence selon la provenance du riz, car c’est d’abord le tranport qui est facteur de CO2. Mais il me semble qu’acheter du riz de Camargue ou d’Italie, surtout lorsqu’on habite le sud de la France, doit être moins polluant que d’utiliser du blé russe ou américain. Demême que nous nous fournissons dans les épiceries paysannes et les AMAP, ne serait-il pas possible de connaître l’origine du riz contenu dans les produits tout prêts. Personnellement, je n’en ai jamais acquis et mi mes enfants ni mes petits enfants ne les utilisent: du pain complet avec purée d’amandes et/ou confitures maison est bien meilleur pour la santé et le goût.
19 kg de courses alimentaires par semaine et par foyer ?!!!
je vous signale que le caddie des Biocoops bénéficie de la pastille verte…
(pub gratuite d’un fidèle client …)




