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Dans les pays pauvres, les femmes et les enfants sont les premières victimes de conditions sanitaires et environnementales désastreuses. Parmi les inégalités, le risque de mortalité des femmes enceintes ou en couche est, en moyenne, 300 fois plus élevé que dans les pays industrialisés.
Dans son rapport annuel, lUnicef annonce quune femme meurt toutes les deux heures des suites de grossesses, principalement en Afrique et en Asie. Alors quen France, le risque de mortalité maternelle au cours dune vie est de un sur 6900, il est au Niger de un sur sept. Au banc des accusés, les mauvaises conditions sanitaires sont au premier rang. LUnicef affirme dans son rapport « qu’environ 80% des décès maternels pourraient être évités si les femmes avaient accès à des soins de santé primaires ou obstétricaux essentiels ».
Cet accès au soin ne peut néanmoins être envisagé que dans un contexte où le droit des femmes est respecté, ce qui est loin dêtre le cas. De nombreuses sociétés des pays en voie de développement affichent encore une très forte discrimination sexuelle, dans leur culture et leur comportement. Les femmes sont confrontées à un milieu social dans lequel elles « n’ont pas leur mot à dire dans les décisions relatives à leurs propres besoins de santé », remarque lUnicef.
La dénutrition est elle aussi responsable de cette hécatombe qui touche les mères, mais qui affecte aussi les enfants. Dans de telles conditions, les chances de survie post-natale sont très faibles. Sur les 3,7 millions denfants de moins de 5 ans décédés en 2004, 40 % dentre eux sont morts durant leurs 28 premiers jours de vie. Quand, au Bangladesh, on note que près de 22% des enfants ont une insuffisance pondérale à la naissance (ils pèsent moins de 2500 grammes), cest bien aussi les déficits nutritionnels qui sont responsables de tant de décès. Améliorer laccès aux infrastructures de santé et à léducation est une nécessité impérieuse pour prévenir les injustices quaffrontent les femmes dans les pays pauvres, et la question alimentaire reste elle aussi une priorité.
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le 16 janvier 2009 à 12:00
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Si le déséquilibre est si important entre nous et les autres espèces de la planète, c’est que nous avons les moyens de soigner des cas qui, sans l’apport de la médecine, se traduiraient par la mort. Donc, nous nous reproduisons comme des cellules cancéreuse parce que notre égo est si fort que nous nous moquons des conséquences de notre natalité. C’est pour cela, entre autres choses, que tout le revirement que nous effectuons, concernant la sauvegarde des espèces sauvages est promise à l’échec. Plus nous serons nombreux, plus les autres espèces seront en danger de mort, d’extinction pour tout dire. Alors, éduquons les femmes et les hommes de tous les pays à refreiner leurs ardeurs sexuelles. Pour le bien de tous, mettez des capotes et prenons la pilule.




