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La carcasse de l’ex porte-avions Clémenceau devrait enfin pouvoir être démantelée. Après le fiasco de son convoyage vers l’Inde, où le navire devait être ‘traité’, c’est vers la Grande-Bretagne que la France s’est tournée pour prendre en charge une coque, désignée ‘Q790′, truffée d’amiante répartie dans :
- 17,5 km de tuyauterie dont le calorifugeage est considéré comme amianté ;
- 2,8 km de gaines de ventilation amiantées ;
- 2 380 m2 de parois isolantes avec de lamiante projeté ;
- 3 920 m2 de matelas amiantés dans des cloisons coupe-feu ;
- 7 120 m2 de dalles amiantées ;
- 44 000 m2 de peinture également considérée amiantée.
Outre-Manche, mise à part la société Able UK, choisie par le ministère de la Défense pour le démantèlement, l’arrivée de la coque ne fait pas plaisir à tout le monde. C’est ainsi que l’association Friends of Hartlepool a déposé un recours devant la Haute Cour de Londres pour faire obstacle à l’opération. Néanmoins, à l’inverse des autres rebondissements qui ont émaillé la ‘route’ de l’ancien porte-avions, celui-ci n’a pas abouti, la justice ayant rejeté le recours associatif. Selon le président de Able UK, si l’association a 2 semaines pour faire appel de cette décision, il considère que ‘il y a peu de chance qu’elle le fasse’. En conséquence, la coque du Clémenceau devrait faire son entrée dans le chantier naval de Hartlepool, au Nord-Est de la Grande-Bretagne, d’ici un mois. Son démantèlement devrait être effectué en moins d’un an, tandis que l’amiante récupérée sera stockée dans une décharge gérée par Able UK.
Photo ci-contre – La coque Q790, de l’ancien porte-avions Clemenceau, devrait prochainement quitter Brest à destination du Nord-Est de la Grande-Bretagne, pour être intégralement démantelée. Une opération qui devrait revenir à moins de 5 millions d’euros après la vente de l’acier de la coque.
Le président de cette société apporte toutefois sa contribution à la polémique sur la quantité d’amiante qui demeure à l’intérieur de la carcasse.
Alors que le ministère de la Défense s’était initialement prononcé pour 45 tonnes, un rapport officiel, commandité au Bureau Véritas, avait relevé un ‘tableau amianté’ assez sombre, lorsque le Clémenceau était revenu à Brest suite à son périple vers l’Inde. Ainsi, selon les sources, le tonnage d’amiante restant à traiter s’élevait entre 500 (société Technopure, à lorigine du premier niveau de désamiantage en France) et 1000 tonnes (sources associatives). Aujourd’hui, pour la société anglaise, le tonnage se situerait à environ 700 tonnes réparties dans 23000 tonnes d’acier.
Pascal Farcy
Photo © Ministère de la Défense
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Photo © Ministère de la Défense

le 30 septembre 2008 à 12:00
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