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Longtemps plébiscités comme pour leur impact moindre en terme de pollution, notamment au regard dune consommation de carburant plus sobre, les véhicules diesel affectent pourtant fortement la qualité de lair ambiant. Saisie le 24 août 2006 par les ministères de la Santé, de lEnvironnement et du Travail sur lévaluation des impacts sanitaires relatifs aux émissions de particules et de dioxyde dazote des véhicules diesel, lAFSSET (1) a finalement rendu public son avis le 1er septembre.
Daprès le bilan présenté, les niveaux de dioxyde dazote (NO2) en France auraient stagné, voire augmenté, depuis le début des années 1990. A lheure actuelle, la valeur limite annuelle, fixée à 40 μg/m3, nest pas respectée sur de nombreux sites, en particulier au sein des grandes agglomérations telles que Paris, Nice, Lyon, Marseille, Grenoble et Rouen. Allant de 100 à plus de 500 μg/m3, les niveaux les plus élevés ont été relevés dans les flux de circulation en agglomérations, et notamment à lintérieur de lhabitacle des véhicules. Or, le dioxyde dazote est un puissant gaz oxydant qui, en raison de sa facilité à pénétrer les poumons, savère également être un irritant respiratoire (2). A des concentrations dépassant 200 μg/m3 sur de courtes périodes, il entraîne des irritations et des inflammations de lappareil respiratoire, tout particulièrement chez les personnes sensibles telles que les patients asthmatiques.
Pourtant, bien que soumis à un dispositif dalerte en cas de pics de pollution, le NO2 est peu pris en compte. Lagence pointe, ainsi, les faiblesses de la réglementation européenne « Euro 5 », entrée en vigueur le 1er septembre, laquelle se focalise sur les polluants organiques et les particules au détriment du dioxyde dazote. Elle fixe, en effet, des contraintes sur les émissions de particules pour les véhicules diesel qui devraient saccompagner à terme dune généralisation des filtres à particules (FAP). La future norme « Euro 6 », prévue pour 2014, ne devrait guère faire évoluer les choses. Certes, « Euro VI », spécifiquement applicable aux poids lourds, doit imposer la mesure des émissions de NO2 et envisage la définition dune valeur limite portant sur ces émissions. Toutefois, ce nest pas le cas de la norme « Euro 6 » dédiée aux véhicules légers.
Lun des points problématiques soulevés par le rapport porte notamment sur le choix des technologies de filtres à particules retenues. En effet, il apparaît que certains filtres à particules accroissent les émissions de dioxyde dazote (3). Pour lAFSSET, il est essentiel de retenir les modèles les moins émetteurs de ce gaz, notamment en ce qui concerne les flottes captives de véhicules tels que les bus ou les taxis.
A la lumière de ces informations, lAgence requiert la mise en place d’une évaluation de lefficacité des technologies de contrôle des émissions diesel, incluant notamment la réduction des émissions de particules et de NO2, ainsi que la résistance dans le temps des performances des dites technologies. Pour ce faire, celui-ci pourra sappuyer sur les expériences en la matière de la Suisse, de lAllemagne, de lAutriche et des Etats-Unis.
1- Agence Française de Sécurité Sanitaire de lEnvironnement et du Travail.
2- Les émissions de moteur diesel sont classées par lInternational Agency for Research on Cancer (IARC) comme probablement cancérigènes pour lhomme.
3- La ville de Londres a mesuré une augmentation du NO2, à proximité du trafic entre 2002 et 2004, en lien avec linstallation de filtres à particules sur ses bus, suite à un choix de technologie de filtre défavorable.
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Et oui. Les constructeur nous ont bassiner pendant des années avec leurs pub pour le diésel ( « le diésel au prix de l’essence », »le diésel propre »… )et maintenant que presque toutes les voitures en circulation sont des diésels, on est dans la merde.
Je me souviens d’un article paru dans le journal « l’Action automobile » dans les années 80, où une étude allemande soulevait le problème de la nocivité des particules du diésel. Notre parc auto à motricité diésel était déjà bien plus important que chez nos voisins pour la seule raison artificielle de taxes moins élevées en France.
Depuis le temps que je m’énerve à dire tout le mal que fait ce type de moteur à l’environnement et à la santé,je reprends espoir. Pourtant, ce fichu diesel est encore présenté aux gogos comme étant moins polluant et plus économique ce qui est évidemment très éloigné de la réalité. Notre cher gouvernement, toujours en embuscade pour faire payer l’impôt aux pauvres (très heureux de leur sort semble t-il) s’apprête à taxer le Co² et par conséquent à favoriser encore un peu plus les pollueurs au Diesel; faut-il le rappeler le Co² est le gaz de la vie et n’est pas polluant contrairement à ce que veulent faire croire les marchands de mazout.




