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Alors que se profile le début des vacances estivales, lInstitut de Veille Sanitaire (InVS) appelle à la vigilance et rappelle la nécessité de respecter certaines précautions afin décarter les risques de noyades. Loin dêtre anodin, bien que souvent sous-estimé, le risque est bien réel. Pour preuve, entre le 1er juin et le 30 septembre 2009, on a recensé 1366 cas de noyades en France, dont 462 ont entraîné la mort. Sur lensemble des cas, 782 ont eu lieu en mer dont 188 se sont avérés fatals, 239 sont survenus en piscine causant 54 décès, 143 ont sévi en plan deau, 151 en cours deau et 51 dans des lieux autres tels que les bassins, les baignoires
Sur lensemble des décès par noyade, on dénombre 98 jeunes âgés de moins de 20 ans. Parmi ceux-ci, 39 enfants de moins de 6 ans ont trouvé la mort, dont 17 cas au sein de piscines privées familiales.
En ce qui concerne les jeunes enfants, dont la majorité ne sait pas encore nager, ces accidents surviennent généralement lorsque les victimes parviennent à échapper à la surveillance dun adulte. Chez les adultes, les noyades déplorées en cours deau ou en plan deau sont généralement survenues suite à un malaise, à une chute liée à la consommation dalcool ou encore à lexercice dune activité dangereuse et / ou solitaire. Enfin, daprès lInVS, les noyades en mer sont souvent le fait de touristes âgés de plus de 45 ans, présentant un problème de santé.
En collaboration avec la Direction de la sécurité civile du ministère de lIntérieur, de lOutre-mer et des Collectivités territoriales, lInVS vient déditer une nouvelle brochure, intitulée « Mode demploi de la baignade, pour un été en toute sécurité », dans laquelle sont consignées quelques règles à respecter pour prévenir ce type daccident. Diffusée via les préfectures, les offices de tourisme, les CRS, les pompiers, les sauveteurs en mer ainsi quaux péages dautoroute, elle est téléchargeable dès à présent sur le site Internet de lInpes (1).
Il y est notamment recommandé de privilégier les zones de baignade surveillés et de respecter « les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade ». En outre, dans la mesure où la moitié des cas de noyades sont dues à un épuisement ou à un problème de santé, le moindre frisson ou trouble physique doit décourager les potentiels baigneurs. De même, la consommation dalcool ou une exposition prolongée au soleil ne sont pas propices à une baignade sécurisée. Une fois dans leau, en cas de fatigue, il est conseillé de se placer sur le dos pour se reposer, cette position permettant de dégager les voies aériennes.
En présence denfants, en piscine comme à la mer, la surveillance dun adulte est indispensable. Les piscines privées en plein air doivent obligatoirement être équipées dun dispositif de sécurité (barrière, couverture, abri de piscine, alarme sonore
), même si « ces dispositifs ne remplacent pas la surveillance active et permanente des enfants par un adulte ».
Enfin, déposer à côté de la piscine une perche et une bouée permet dintervenir plus rapidement et efficacement en cas de problème.
1- Institut national de prévention et déducation pour la santé : http://www.inpes.sante.fr
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le 29 juin 2010 à 12:00
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Donc, ils ne comptent que les noyades ccidentelles (j’imagine qu’ils excluent donc les suicides et les meurtres). Mais ils comptent les noyades non-mortelles (c’est quoi ca? boire la tasse?).
Ils se foutent pas un peu du monde?
C’est pour cette raison que la société Vert Marine, qui gère et anime plus de 40 piscines pour le compte des collectivités territoriales, a organisé sa deuxième édition de l’opération nationale « Animations sauvetage » du 7 au 13 juin 2010.
En partenariat avec l’INPES, La Croix-Rouge française, les pompiers… les activités du lundi au vendredi s’adressaient aux publics scolaires et enfants fréquentant nos écoles de nataion, alors que les animations du week-end étaient dédiées au « grand public ».
Philippe VANROOSE / SAS Vert Marine




