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Au gré des recommandations des agences de surveillance sanitaire, on ne cesse de nous répéter, à juste titre, quune bonne santé passe par une alimentation saine. Un concept que les Méditerranéens ont appliqué pendant de nombreuses années en privilégiant comme garnitures à leur assiette des légumes variés, du poisson, des fruits, des noix, de lhuile dolive, le tout arrosé dun soupçon de vin.
Or, si ces saveurs méditerranéennes ont un petit goût de vacances, elles ont aussi des effets hautement bénéfiques pour la santé. De nombreuses études scientifiques ont ainsi démontré que ce régime alimentaire originaire du Sud diminuait les risques cardiovasculaires et préservait de lobésité.
Pourtant, la FAO (1) sinquiète aujourdhui de voir tomber en désuétude ce régime si salutaire. En effet, il semblerait quau cours des 45 dernières années, lélévation du niveau de vie ait bouleversé les habitudes alimentaires des populations dEurope méridionale, des régions de lAfrique du Nord et du Proche-Orient. Ainsi, laugmentation des revenus a conduit les ménages à privilégier un régime alimentaire plus riche en viandes et en graisses. De même, ils se rendent plus fréquemment dans les lieux de restauration rapide, à limage des « fast-foods ».
Autre facteur à lorigine de ces changements gustatifs, la multiplication dans ces régions de supermarchés, lesquels foisonnent de produits tout faits et riches en graisses. Par ailleurs, outre ces aspects pratiques, laccession croissante des femmes au travail fait quelles ont de moins en moins de temps à consacrer aux fourneaux.
En conséquence de quoi, les populations établies sur les rivages méditerranéens sadonnent aujourdhui à un régime déséquilibré, jugé par les experts de la FAO « trop gras, trop salé, trop sucré ». En illustre laugmentation rapide du nombre de calories consommées. Alors que la ration quotidienne en Europe est passée de 2 960 kcal dans les années 1960 à 3 340 kcal en 2002, enregistrant une hausse denviron 20 %, des pays comme la Grèce, lItalie, le Portugal, lEspagne, Chypre et Malte ont accru leur apport calorique de 30 %.
En tête des mauvais élèves, la Grèce affiche « lindice de masse corporelle moyen le plus élevé » de lUnion européenne, ainsi que la « plus forte prévalence de surpoids et dobésité ». Selon la FAO, les trois-quarts de la population grecque sont en surpoids.
LItalie, lEspagne et le Portugal suivent une évolution similaire puisque la moitié de leurs populations est déjà touchée par le surpoids.
A lheure actuelle, lensemble des pays de lUnion européenne passe outre les recommandations faites conjointement par lOMS (Organisation Mondiale de la Santé) et la FAO, lesquelles fixent à 30 % la part maximale des lipides dans lapport énergétique journalier total. Un constat qui suscite bien des inquiétudes auprès des nutritionnistes, dautant quil coïncide avec une diminution de lactivité physique, les sociétés modernes tendant vers un style de vie de plus en plus sédentarisé.
1- La FAO est lOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture. Le mandat de la FAO consiste à améliorer les niveaux de nutrition, la productivité agricole, la qualité de vie des populations rurales et à contribuer à lessor de léconomie mondiale.
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Une alimentation végétarienne et je pense,oubliée des grandes institutions.ah!c’est sur il y a 10 fois moins surement de risque de cancers et autres mauvaises maladies
Les meilleures habitudes alimentaires doivent être oubliées lorsque votre budget ne peut vous offrir fruits et légumes frais ou poissons. Végétarienne depuis près de cinquante ans, je suis peu à peu contrainte de restreindre de manière drastique la quantité de fruits, légumes, aliments protéo-lipidiques (noix, noisettes, graines diverses) ce qui induit des carences protéiques. J’ai tenté d’ajouter un peu de poisson pour compenser mais les prix ultra dissuasifs m’ont obligée à y renoncer. Et pourtant, j’habite au bord de la Méditerranée(l’une des mers les plus polluées du monde) et la région française où l’air est le moins respirable (complexe portuaire Marseille-Berre-Lavéra). Hiver comme été, une couche de « crasse » s’étend sur toute la région et sur la mer très loin. Alors manger des produits locaux cultivés tout à côté et bien se porter? Il est exact que beaucoup ont changé leurs manières de se nourrir mais rien n’est fait pour faciliter l’accès à une nourriture saine et goûteuse alors que, bien au contraire, tout est mis en place pour pour enrichir l’industrie agro et chimico-alimentaire. Et tans pis, si la population en crève: ce sera autant d’économies pour les caisses de retraites.
Je suis en partie d’accord avec Marseille42. En partie car je suis végétarien ainsi que toute ma petite famille (deux adultes et deux enfants dont un né végétarien) et il est vrai que notre budget alimentation à augmenté et qu’il faut jongler pour équilibrer notre budget global. Mais nous arrivons à avoir notre ration de proteines. Une solution qui ne prend que peu de temps et qui peut être ludique : les graines germées. En tous cas on ne me fera pas croire qu’on ne peut plus manger de légumes frais. Par contre il est vrai qu’il est difficile de manger des produits de qualité avec un petit budget. Pour éviter le plus possible la malbouffe il faut cuisiner un maximum.




