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Depuis quelques années, se pose la question des risques sanitaires liés aux résidus de médicaments dans les eaux, plus particulièrement celles destinées à la consommation. Mais, malgré des doutes croissants, il nexiste pas, à lheure actuelle, de limite de qualité pour ces résidus dans les eaux, tant dans la réglementation française queuropéenne.
De septembre 2009 à juin 2010, le ministère de la Santé a mené une campagne nationale de mesures portant sur 45 substances pharmaceutiques dorigine humaine, vétérinaire ou de leurs métabolites (1). Les prélèvements ont concerné des ressources utilisées pour la production deau destinée à la consommation humaine (eaux de surface et eaux souterraines) ainsi que des eaux traitées, en sortie de station de potabilisation. Les sites de prélèvement retenus ont couvert près dun quart de la population en France métropolitaine et dans les DOM, lensemble des départements ayant été investigués.
En janvier dernier, ont été rendus les premiers résultats relatifs aux eaux brutes, superficielles ou souterraines avant traitement de potabilisation, ainsi quaux eaux traitées. En terme deaux brutes, environ 285 échantillons ont été analysés, dont deux tiers portant sur des eaux dorigine souterraine et un tiers sur des eaux dorigine superficielle. Proportionnellement, les eaux traitées correspondant à ces eaux brutes représentent, en termes de débit deaux distribuées, 24 % de la population de lensemble du territoire national. Aucune des 45 molécules ciblées, représentatives des principales classes pharmaceutiques, na été « quantifiée » (hors caféine) pour environ 75 % des échantillons deaux traitées, quelles soient dorigine souterraine ou superficielle. Pour les 25 % déchantillons positifs, la présence simultanée dune à quatre molécules a été détectée.
Si, parmi les 45 molécules recherchées, 26 nont jamais été trouvées, 19 ont été détectées au moins une fois, dont cinq étaient présentes à des concentrations jugées « trop faibles pour être quantifiées ». Exception faite de la caféine, les molécules les plus fréquemment rencontrées sont la carbamazépine, un anti-épileptique, et son principal métabolite (époxycarbamazépine) ainsi que loxazépam, un anxiolytique.
Le doute planant encore largement sur les effets sanitaires dune exposition prolongée à ces résidus de médicaments dans les eaux destinées à la consommation humaine, lAnses a été saisie afin de réaliser une évaluation de ces risques et travaille à la réalisation dune méthodologie générale pour lévaluation de ces risques. Son application est en cours dessai sur la carbamazépine, substance la plus fréquemment retrouvée. Une fois consolidée, cette méthodologie sétendra à certaines molécules-type, utilisées en médecine humaine et/ou vétérinaire, et quantifiées dans leau au cours de cette campagne.
De fait, si « les concentrations trouvées dans les eaux traitées sont 1 000 à 1 million de fois inférieures aux doses utilisées dans le cadre des doses thérapeutiques », on ignore encore tout des effets à long terme de ce melting-pot médicamenteux rémanent.
1- La métabolisation désigne une transformation biochimique dune substance dans un organisme vivant au cours du métabolisme.
2- Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail.
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le 14 février 2011 à 12:00
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Tout comme le sujet du MERCURE, article suivant, je voudrais quand même apporter ma contribution quand aux médicaments retrouvés dans les bassins de décantation, c’est un véritable problème de civisme mais il faut ajouter aux médicaments , le problème des DENTISTES qui rejettent dans les eaux usées des métaux lourd tel que le » MERCURE » métal le plus toxique qu’il soit pour l’être humain et pourtant mis dans les plombages dentaire à hauteur de …1 gramme par amalgame, que les personnes sucent 24 h sur 24….OUI, il est temps d’arrêter de prendre les gens que pour des » CONS »




