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Selon une étude réalisée par des chercheurs de luniversité de Mayence, en Allemagne, les enfants de moins de 5 ans qui vivent à proximité dune centrale nucléaire ont davantage de risques de contracter un cancer.
Rendue publique le 8 décembre par le quotidien Süddeutsche Zeitung, létude repose sur le recensement du nombre de cancers concernant des jeunes enfants vivant à moins de 5 kilomètres (1) dun des 21 réacteurs nucléaires, ou anciens réacteurs, allemands durant la période 1980-2003. Ces données ont été ensuite comparées à la fréquence des cancers infantiles au niveau national.
Le résultat est sans appel avec un facteur risque, pour un jeune enfant de développer un cancer, en hausse de 60 % par rapport à la moyenne nationale. Le pourcentage atteint même 117 % lorsque lon prend en compte les seules leucémies.
Pour le ministre allemand de lenvironnement, Sigmar Gabriel, il est nécessaire de relativiser létude, considérant que pour atteindre un tel pourcentage lié au nucléaire ‘il faudrait que la population soit exposée à des radiations au moins 1 000 fois plus élevées que celles issues des centrales nucléaires allemandes’. Si une statistique ne signifie pas un lien de causalité, le ministre a néanmoins demandé un complément dinformation à la Commission en charge de la protection contre les radiations.
Dans une Allemagne où la question énergétique est sensible à lheure de la sortie du nucléaire, le sujet ne laisse doublement pas indifférent, dautant que cette étude nest pas unique. En Angleterre, il a été constaté un doublement du risque de leucémie chez les enfants des employés de lusine de retraitement des déchets nucléaire de Sellafield, tandis que pour son homologue française, lusine de retraitement de La Hague (Manche), le risque serait 6 fois supérieur pour les enfants de 5 à 9 ans dans un rayon de 10 km autour de lusine.
1- Selon l’étude, le risque de cancer infantile resterait supérieur à la moyenne dans un périmètre de 50 km autour d’un réacteur nucléaire.
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On nous a déjà fait le coup en France avec l’usine de la Manche.
Lorsque les statistiques portent sur moins de 1000 personnes, elle n’ont aucun sens et tous les statisticiens vous le dirons.
À ce compte il suffi d’un cas unique ici et Zéro ailleurs pour que le risque soit infini.
Ceci étant, rien n’autorise non plus a dire qu’il n’y a pas de risque.
L’honnêteté intellectuelle amène aussi à ne pas manipuler les discours. Voici quelques petits commentaires sur le concept de « penser vrai ».
- Le ministre allemand de lenvironnement (!) oppose une théorie (« il faudrait… des radiations… 1000 fois plus élevées ») à un fait (un recensement du nombre de cancers locaux par rapport à la moyenne nationale). La bonne formule eût été de s’étonner de l’écart entre théorie et pratique, mais pas de relativiser. On relève ici des peurs, celles des conséquences, de la panique des populations concernées, des procès et des responsabilités à venir, etc.
- Un bon point pour la réaction du ministre! Je m’étonne néanmoins du mot « statistique » qu’il utilise, car il ne semble pas s’agir d’une statistique, mais d’un recensement comparé à une moyenne nationale. Il eût été plus approprié de dire « Si une constatation ne signifie pas lien de causalité, … » car, là, cela devient exact, d’autres causes pouvant agir : il se peut en effet, par exemple, que toutes les centrales ait été construites, par le plus grand des hasards (!), sur un sol cancérigène. Cette hypothèse semble peu plausible (quoique !), mais il peu en exister d’autres, ce qui valide la réaction du ministre.
- Contribution de jlg47: Voici une réaction qui suppose une lecture inexacte du communiqué (il ne s’agit pas de statistiques, mais d’un recensement comparé aux moyennes nationales). Cette réaction est évidemment celle de la peur : peur que cette constatation ne soit significative avec les conséquences que cela suppose. Et c’est cette peur qui a poussé jlg47 à s’emparer du mot « statistique » pour réagir. Notons au passage que nous faisons tous de même quand nous sommes confrontés à nos propres peurs.
Merci pour l’attention que vous avez portée à ce qui précède.
jlg47: c’est exact, la puissance des statistiques augmente avec le nombre d’observations. Par contre il n’y a aucun seuil du type « 1000″ observations. L’intéret des outils statistiques c’est justement qu’ils ne se bornent pas à conclure « Z est plus fréquent dans la population A que dans la population B » mais donnent une estimation de la fiabilité ou de la confiance que l’on peut avoir dans l’association ou de la prédiction observée. Quand cette confiance est très élevée, on dira que le test statistique est « significatif ». Aucune étude scientifique publiée dans un journal scientifique ne conclura quoi que ce soit si les statistiques ne sont pas clairement significatives.
Dans l’étude en question, financée non pas par Greenpeace mais par le gouvernement Allemand et publiée non pas dans un magazine à sensation mais dans un journal scientifique extrêmement sérieux (International Journal of Cancer), les auteurs montrent qu’il y a un lien statistique significatif entre le nombre de leucémies chez les enfants et la distance avec un réacteur nucléaire. Le mot important est « significatif », mais si vous persistez à croire que le seuil de 1000 est important, alors sachez que cette étude porte sur 2359 enfants.
Enfin, et très surprenant pour le pays au monde avec le plus de centrales nucléaires par habitant, il est à déplorer que ce type d’étude très exhaustive et donc très puissante statistiquement est difficile en France car notre pays est un des seuls pays industrialisé à ne pas avoir de « registre national des cancers » généralisé (des registres spécifiques démarrent enfin, notamment pour les cancers de l’enfant, mais n’ont pas encore de recul historique).
Pour avoir le résumé de l’article scientifique en question:
« Leukaemia in young children living in the vicinity of German nuclear power plants. »
Kaatsch P, Spix C, Schulze-Rath R, Schmiedel S, Blettner M.
Institute for Medical Biostatistics, Epidemiology and Informatics, German Childhood Cancer Registry, Obere Zahlbacher Strasse 69, 55131 Mainz, Germany.
Int J Cancer. 2007 Dec 7
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=18067131
ce qui est grave a notre époque que peu d’étude soit lancé sur nos mode de vie, sur nos technologies.
Souvent les études viennent d’unversité ou d’association pour dénoncer les risques nos états ne sont pas la hauteur des risques sanitaires liés à leurs décisions.
beaucoup trop de mensonges techrnobyl,amiante,sang contaminé,gaucho,régent,ogm… .
Les hommes politiques devrais rendre des comptes suivant les risques qu’ils font prendres au populations à la justices.




