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Le 24 mars dernier, les sénateurs adoptaient à lunanimité la proposition de loi visant à suspendre la commercialisation de biberons fabriqués à partir de bisphénol A (BPA). En attente daccréditation ou de rejet par lAssemblée Nationale depuis lors, le verdict a finalement été rendu vendredi 7 mai. En effet, dans le cadre du projet de loi Grenelle 2, les députés se sont rangés à lavis du Sénat et ont adopté un amendement entérinant la fin de la commercialisation des biberons au BPA.
Fervent opposant au BPA, Réseau Environnement Santé (RES) (1) a salué cette décision, perçue comme la seule issue souhaitable suite aux nombreuses études scientifiques attestant des méfaits de cette substance sur la santé humaine, et tout particulièrement chez les nourrissons. Toutefois, pour le collectif, si une bataille vient dêtre gagnée, le combat, lui, est loin dêtre fini. En effet, appelant à la cohérence, il invite à poursuivre en ce sens, en prenant en compte lexposition de la mère au BPA lors de sa grossesse : « Ceci étant, les mères étant elles-mêmes exposées au BPA par voie alimentaire (au travers des plastiques alimentaires tels que canettes, boites de conserve, film alimentaire, bouilloire…), il faut désormais aller au bout de la logique en protégeant également les bébés allaités et les ftus exposés via la contamination maternelle. C’est l’ensemble des sources d’exposition alimentaire qu’il faut donc éliminer ». Le prochain défi consistera donc à étendre l’interdiction du Bisphénol A à lensemble des plastiques alimentaires. Concernant le cas particulier des biberons, le vote définitif de la loi Grenelle 2 devrait, quant à lui, intervenir dans les prochains mois.
Composé chimique entrant dans la composition de certaines matières plastiques, le bisphénol A est un perturbateur endocrinien qui imite lhormone sexuelle féminine, lstrogène. Transparent, léger et résistant, il intègre aujourdhui de nombreux conditionnements alimentaires, tels les récipients plastiques compatibles avec le micro-ondes, le petit électroménager de cuisine, les bouteilles deau réutilisables ou encore le revêtement de conserves et de cannettes. Additionné à une source de chaleur, il est capable de migrer dans les aliments et représente donc un réel danger dexposition.
1- Le réseau rassemble en France des ONGs, des professionnels de santé, des malades, des scientifiques et des citoyens.
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le 11 mai 2010 à 12:00
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