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Alors que 960 millions de personnes souffraient de la faim en 1969, il en restait encore 800 millions en 1995. Face à ce constat, en 1996, le Sommet mondial de lalimentation et du Millénaire pour le développement se fixait lobjectif de réduire de moitié, avant 2015 et par rapport à 1990, le nombre de personnes sous-alimentées dans les pays en développement (1). Or, depuis cette date la situation na cessé de se dégrader. La FAO vient en effet de revoir à la hausse ses chiffres pour lannée passée, en constatant que la planète comptait 75 millions daffamés en plus, soit un total de 923 millions de personnes ayant faim en 2007.

Selon lorganisme onusien, les principales causes de cette forte dégradation en 2007 seraient évidemment liées à la hausse des prix alimentaires (+ 52 % en moyenne), sans oublié un quasi-doublement du prix des engrais et la flambée des tarifs des carburants. En conséquence, la réduction de moitié du nombre de personnes souffrant de la faim ne sera vraisemblablement pas atteinte en 2015. Néanmoins, officiellement la FAO veut encore y croire, estimant quil est urgent dagir immédiatement sur deux fronts : rendre la nourriture accessible aux plus vulnérables et aider les petits agriculteurs à accroître leur production et leur revenu.
Il reste toutefois un obstacle de taille, à savoir trouver au moins 30 milliards de dollars par an pour assurer la sécurité alimentaire et relancer lagriculture des pays dont les populations souffrent de malnutrition. Si Hafez Ghanem, le sous-directeur général de la FAO, reconnaît quil sagirait d’ ‘un effort considérable et résolu’, il note également que ‘La faim a augmenté alors que le monde sest enrichi et a produit plus de nourriture que jamais, au cours de la dernière décennie.’
Par ailleurs, à lheure où des centaines de milliards de dollars sont injectées dans léconomie mondiale, pour sauver un système financier à bout de souffle, ces 30 milliards ne représentent quune goutte deau quil serait indécent de ne pas orienter vers ceux qui en ont le plus besoin
1- Soit un objectif de 412 millions de personnes.
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le 22 septembre 2008 à 12:00
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Cest hélas la fin de la révolution verte. La recette de cette révolution verte était une sélection de semence ayant pour qualité essentielle de faire des rendements énormes en utilisant des engrais chimiques. Cette recette reposait sur deux hypothèses
1 er la non-évolution ou la baisse des prix des engrais mais ceux-ci dépendent du prix du pétrole.
2 ème la non-évolution du milieu vivant par sélection naturelle. Lévolution des destructeurs insectes, bactéries, champignons obligent à utiliser de plus en plus de pesticides dont les prix dépendent aussi des prix du pétrole.
La révolution verte aboutie à une impasse.
Jean Paeile
Le gouvernements peuvent trouver de l’argent, ils le font lorsqu’ils ont un intérêt financier en jeu, mais lorsqu’il s’agit de pauvres gens qui n’ont même pas le minimum vital, ou lorsqu’il s’agit de créer des pompes dans le désert pour avoir de l’eau, si le pétrole n’est pas au bout du chemin, ils s’en fichent. Pour exemple, l’Afghanistan (gazoducs), les médicaments pour le SIDA dans les pays pauvres…. Liste non exhaustive!
C’est d’autant plus scandaleux que si les grosses entreprises agro-alimentaires ne vendaient pas leurs semences, et les engrais que ces plantes ont besoin sinon elles ne poussent pas, le nombre de personnes souffrant de la faim serait bien moindre. Ceci dit, il y a également d’autres facteurs qui amènent cette situation : les problèmes climatiques et notre consommation effrenée de viande, surtout de boeuf.




