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Publiée le 19 septembre dans la revue Food & Chemical Toxicology, l’étude de Gilles-Eric Séralini et de son équipe de l’université de Caen sur les effets toxiques à long terme de la consommation de maïs transgénique NK 603 et de l’herbicide Roundup (deux produits de Monsanto), a suscité diverses réactions. Parmi celles-ci, un petit nombre de scientifiques et de ‘pseudo’ agences d’évaluation, souvent plus ou moins engagés en faveur des OGM, n’ont pas manqué de faire entendre leur voix, avec la complicité de médias les élevant au rang de représentants de la communauté scientifique. Or si comme toute analyse, l’étude de G-E Séralini peut être considérée perfectible, il est deux points indéniables à mettre à son crédit : sa durée et le fait qu’elle soit la plus efficiente menée à ce jour en ce domaine …
A ce titre, il n’y a rien de surprenant à découvrir que près de 200 scientifiques de plus de 30 pays, répartis sur 5 continents, ont témoigné de leur soutien auprès du CRIIGEN (1) ou de la revue Food & Chemical Toxicology. L’ensemble des réponses aux critiques devrait être publié sur le site de la revue fin novembre.
1- Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie GENétique.
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Hallucinant de voir les réactions que suscitent cette étude qui est pourtant la plus complète sur la question.
Comme le dit l’article, peut-être que l’étude de Gilles-Eric Séralini est perfectible, néanmoins à ce jour c’est la seule qui se soit déroulée sérieusement sur 2 ans (Les pro-OGM n’ont jamais dépassé les 3 mois d’analyses).
Compétitivité quand tu nous tiens !
suscitE.
Pardon !
Les mêmes qui critiquent cette étude de 2 ans sur les effets délétères des OGM sur les rats, n’ont émis aucunes critiques sur les études de Monsanto sur les effets des OGM sur les rats sur une période …de 3 mois seulement !
Quand je vous dis qu’il y a des vendus !
stardiet et lupus ont parfaitement résumé la situation.
Ce sujet a déjà été largement débattu sur ce site, avec des arguments pro-OGM peu convaincants.
La Vérité progresse…lentement….mais sûrement !
MERCI pour votre site d’information, instructif et indispensable.
Pourquoi est-il impossible d’accéder dans vos archives, à l’article précédant celui qui est actuellement publié, concernant l’étude citée en référence , et qui avait suscité de nombreuses réactions ?
Par ailleurs, les messages adressés via redac@univers-nature.com
et michel.sage@univers-nature.com, ainsi que
remy.olivier@univers-nature.com pour obtenir une réponse à cette question,sont systématiquement rejetés
Cordialement
La logique est parfois trompeuse. Si on demande des études longues aux opposants aux OGM, pourquoi ne pas demander la même chose aux industriels qui les développent? Parce que dans chaque cas, il ne s’agit pas de prouver la même chose.
Quand on sait qu’un OGM est obtenu en modifiant un seul gène, on ne voit pas en quoi il y aurait le moindre risque. Donc les études demandées à Monsanto ou Bayer ou Limagrain ne sont là que pour vérifier qu’il n’y a pas eu par accident de modification d’un autre gène. Un peu comme pour un fabriquant de voitures qui ne refait pas un crash-test après avoir modifié la boite à gants, mais vérifie seulement que les travaux se sont déroulés normalement!
Par contre, s’il s’agit de montrer un danger grave, comme si la modification d’un gène avait entrainé toute une série de conséquences, alors oui, il faut des études longues, que ce soit par Séralini ou par Monsanto. Comme si la modification de la boite à gants avait entrainé la coupure de fils électriques !
Jusqu’à présent, on ne voyait aucun risque dans les OGM, à juste titre à mon avis, mais si des études (à mon avis non concluantes) comme celle de Séralini montrent le contraire, alors Monsanto devra faire les mêmes. Mais ce changement est dû à un changement de perspective : pas besoin d’études longues si on a confiance dans les OGM, des études longues si vraiment on en vient à supposer toutes sortes de dangers.




