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Selon lassociation InfOGM, le 21 décembre 2010, 6000 moustiques transgéniques du genre Aedes destinés à lutter contre la dengue ont été lâchés dans lenvironnement, à Bentong, dans lEtat de Pahang, une des îles de la Malaisie. Or, selon lassociation de Consommateurs de Penang et les Amis de la Terre Malaisie, le département de la Biosécurité de Malaisie avait pourtant annoncé officiellement à la presse, en janvier 2011, que lessai avait été reporté. Sinsurgeant contre ce manque de transparence, les associations déplorent « la manière apparemment secrète » avec laquelle ont été menés les essais de lâcher de moustiques transgéniques, lInstitut pour la Recherche Médicale (IRM) ayant envoyé son communiqué de presse plus dun mois après le début des essais.
Anonyme, un fonctionnaire du ministère des ressources naturelles et de lenvironnement a contesté la théorie selon laquelle ces essais auraient été dissimulés par crainte dune désapprobation publique. Selon lui, le mauvais temps serait la seule cause du retardement des essais.
Cet épisode nest pas sans précédent. Des lâchers similaires ont été organisés dans les îles Caïmans en novembre 2010, linformation nayant filtré quaprès le lâcher de plusieurs millions de moustiques mâles stériles selon InfOGM. Mais si les îles Caïmans sont relativement isolées, la Malaisie est connectée au continent asiatique et présente donc un pari plus risqué, même si la région où sest déroulé le lâcher est décrite comme « inhabitée ».
Ce dossier na, toutefois, pas fini de faire parler de lui. En effet, le Mali sest récemment doté dun laboratoire, en partenariat avec lUniversité de Keele, pour faire de lélevage de moustiques GM afin de lutter contre la malaria (ou paludisme). Dépendant du Centre de Recherche sur la Malaria de lUniversité de Bamako, ce laboratoire a bénéficié dune subvention sur trois ans de 930 000 euros de la Fondation Wellcome Trust. Selon les chercheurs impliqués dans ce projet, les premiers moustiques GM de ce centre devraient apparaître en 2011.
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Ne mélangeons pas tout! Lâcher des moustiques stériles n’a rien à voir avec lâcher des animaux transgéniques.
Ces derniers sont susceptibles d’introduire de nouveaux génomes dans la nature, sans qu’on soit capable de savoir quelles vont en être les conséquences à moyen et long terme (parfois même à court terme!). Cela s’appelle jouer à l’apprenti sorcier et c’est très risqué, pour nous d’abord, et aussi pour cette biodiversité que nous prétendons chérir…
Libérer des mâles stériles ne fait rien d’autre que diminuer le taux de natalité naturel de l’espèce visée…




