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Devenu un véritable problème de santé publique, le Chikungunya, maladie infectieuse tropicale due à un virus transmis par un moustique, ne dispose pas à lheure actuelle de vaccin ou de traitement spécifique. Toutefois, la donne pourrait bien être en train de changer. En effet, en septembre 2009, des scientifiques mettaient en évidence la production danticorps par des patients atteints de la maladie comme thérapie potentielle. Illustrative des efforts de recherche déployés, une nouvelle découverte, faite par des chercheurs issus du CEA (1), de lUniversité de Paris-Sud 11, de lINRA et de lEcole nationale vétérinaire de Nantes-Oniris, vient appuyer ces travaux, ouvrant de nouvelles perspectives de remèdes.
En effet, en développant le modèle de la maladie chez des macaques cynomolgus adultes, dotés dun système immunitaire et dune physiologie « très similaires à ceux de lhomme », les experts sont parvenus à identifier où se nichait le virus dans lorganisme. Leurs travaux ont ainsi révélé que le virus infecte, notamment, des cellules impliquées dans les premières phases de défense de lorganisme, à savoir les macrophages et les cellules dendritiques. Ayant la propriété dinfiltrer des tissus comme les articulations, les muscles, les organes lymphoïdes et le foie, ces cellules peuvent héberger pendant plusieurs mois le dit virus. De fait, les symptômes typiques de cette maladie que sont les douleurs musculaires et articulaires invalidantes, affectant à long terme les patients, confirmeraient ces observations.
Si elle peut sembler anodine de prime abord pour les non-initiés, cette découverte permet de pointer du doigt les macrophages infectés, lesquels deviennent, par conséquent, « une cible potentielle pour le développement de nouvelles thérapies pour les atteintes chroniques ». En outre, comme le souligne lINRA, la portée de ces observations pourrait dépasser le cadre du Chikungunya, la persistance de virus dans les macrophages et les cellules dendritiques pouvant être étendue à dautres virus appartenant à la même famille que le Chikungunya, dite des « arbovirus ».
Loin dêtre obsolète, le Chikungunya aurait affecté près de 300 000 personnes entre 2005 et 2006 sur lîle de la Réunion, soit 38 % de la population. Sur ce nombre, on dénombra près de 2200 hospitalisations et 250 décès. Pour lheure, le virus semble opérer un retour en Inde et dans les îles de lOcéan Indien, démontrant lurgence actuelle de mettre au point des moyens de lutte efficaces pour enrayer la prolifération de ce virus.
1- Etablissement public de recherche scientifique, technique et industrielle, le CEA dispose de neuf centres répartis sur le territoire français. Il se veut un acteur influent au niveau européen et, de manière croissante, à léchelle internationale.
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le 25 février 2010 à 12:00
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il y a suffisamment de profits par les firmes pharmaceutiques via les vaccins dont l’utilité et l’absence d’effets secondaires est une certitude admise par tous les bien pensants
il y a parfois des remèdes trop simples pour paraitre sérieux :
http://www.les4verites.com/La-guerre-du-Chikungunya-975.html
http://www.temoignages.re/un-medicament-contre-le,13720.html
ou tapez sur google chlorure de magnésium chikungunya




