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En première ligne de la pollution générée par le trafic routier, lautomobiliste sexpose quotidiennement à une qualité dair plus ou moins mauvaise selon le tracé emprunté et létat de la circulation. Avec le soutien financier de lAfsset (1), Airparif sest intéressée au degré dexposition des automobilistes Franciliens utilisant quotidiennement leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail.
De juin à décembre 2008, la période creuse du 15 juillet au 15 août exclue, un véhicule dAirparif a sillonné lIle-de-France, effectuant au total près de 300 trajets, soit une distance de 5 800 km. Pour les besoins de lenquête, la région a été divisée en trois zones : grande couronne, petite couronne et Paris. En se basant sur les principaux pôles demploi et les principales zones de résidence pour chacun des trois périmètres, 88 trajets domicile/travail ont été définis et réalisés à plusieurs reprises. La distance moyenne parcourue est de 16 km pour une durée de 30 minutes Les trajets les plus courts sont ceux qui ne sortent pas de la capitale, avec une moyenne de 4,5 km pour une durée de 16 minutes. Les trajets les plus longs seffectuent entre la grande couronne et Paris, avec une moyenne de 31 km pour une durée dune heure. Au cours de ces itinéraires, les appareils de mesure équipant le véhicule cobaye ont enregistré toutes les dix secondes les concentrations de dioxyde dazote et le nombre de particules ultrafines (inférieures à 1 µm), via une prise dair à hauteur de respiration du conducteur.
Les niveaux relevés se sont avérés très variables selon le trajet observé. Les teneurs moyennes de dioxyde dazote les plus élevées ont été relevées lors des trajets petite couronne/Paris et grande couronne/Paris, avec respectivement 170 µg/m3 et 167 µg/m3. Cela sexplique par la densité du trafic de ces grands axes très fréquentés.
A linverse, les niveaux les plus faibles ont été enregistrés au cours des trajets effectués en grande couronne, avec une moyenne de 103 µg/m3. En moyenne, lensemble de ces teneurs respecte la norme fixée à 200 µg/m3 par lOrganisation Mondiale de la Santé (OMS). Seuls 7 % des trajets testés font exception, avec en moyenne des teneurs de dioxyde dazote dans lhabitacle de lordre de 243 µg/m3. Ces dépassements impliquent principalement les trajets de la grande couronne vers Paris et la petite couronne, même sils peuvent aussi sobserver sur des trajets bien plus courts.
Du point de vue des comptages des particules, les trajets grande couronne/Paris et petite couronne/Paris présentent les valeurs moyennes de particules les plus élevées, avec respectivement 88 000 et 91 000 particules par cm3. En comparaison, la précédente campagne de mesure dAirparif, réalisée depuis un vélo, avait noté un niveau moyen de 40 000 particules par cm3, cette moyenne dépassant les 60 000 particules par cm3 pour les parcours au cur du trafic routier.
Dautres critères sont à prendre en compte, notamment les passages prolongés sous tunnel ou le type, létat et les options du véhicule précédent. Ainsi, les poids lourds émettent, en moyenne, 12 fois plus doxydes dazote et 5 fois plus de particules que les véhicules légers. De même, lors dun trajet effectué le 20 novembre 2008, si le nombre de particules a été divisé par 4 derrière un véhicule équipé dun filtre à particules, la concentration de dioxyde dazote a, en revanche, plus que doublé.
Subies au quotidien, les teneurs observées de ces deux polluants ne sont pas anodines. Oxydant puissant, le dioxyde dazote peut provoquer des effets toxiques au niveau des voies respiratoires (irritations, inflammations
). Guère plus enviable, lexposition aux particules est associée à divers effets sanitaires affectant les systèmes respiratoires et cardiovasculaires, particulièrement chez les personnes sensibles telles que les enfants, les asthmatiques ou les personnes âgées.
1- Agence Française de Sécurité Sanitaire de lEnvironnement et du Travail.
2- A lire le dossier ‘Transports : entre communication et réalité’ du dernier numéro du magazine Echo Nature.
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le 05 novembre 2009 à 12:00
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Rapellons aux conducteurs ébahis par cet article, et aux cyclistes soucieux de leur santé, que le masque en tissu sur le nez ne sert strictement A RIEN. seul un bon masque à cartouches(non périmées) peut filtrer les mauvais gaz et les poussières toxiques.
Enfin, rappellons aux heureux propriétaires de voitures Diesels qu’ils sont les pires pollueurs: soit dit en passant pour les culpabiliser un peu ,en plus des particules mortelles et autres oxydes d’azotes dont l’explosion du parc automobile Diesel nous fait profiter depuis des décennies, ils rejettent aussi du C02 en quantité non négligeable, contrairement à ce que les pubs de nos constructeurs irresponsables voudraient nous faire croire.
quand aux camions, un bon de réduction pour leur faire prendre le train fera l’affaire (si tant est que ce ne soit pas encore et toujours le même train fantome)
Vivementla voiture électrique… ses batteries usagées,son plutonium enrichi… un must d’aberration énergetique,pour ne pas changer de mode de vie.
Les piétons sont les plus nombreux en région parisienne centrale, mais ils sont toujours les grands oubliés. Les embouteillages dégagent des gaz toxiques qui empoisonnent aussi les piétons. Quant aux poids lourds, c’est à se demander s’ils subissent VRAIMENT un contrôle anti-pollution. Et je ne parle pas de l’invasion des deux roues motorisés, qui ne se gênent pas pour nous empoisonner avec leur échappement (sans compter le bruit) et rouler à fond sur les trottoirs.
bravo pour ton commentaire que je partage en tous points. je suggère aux constructeurs de véhicules électriques de compenser l’énergie consommée par leur véhicule électrique par l’implantation de centrales éoliennes ou solaires(et les moyens de stockage qui vont avec sans lesquels la production est décalée de la demande).
Ca nous changera de leur politique d’autruche.




