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Le 31 mars dernier, Roselyne Bachelot, ministre de la santé, suscitait la colère et lindignation des associations de défense environnementale et sanitaire affirmant, études scientifiques à lappui, que le bisphénol A (1) ne présentait pas de risques avérés pour la santé humaine. Elle déclarait alors : « Le principe de précaution ne sapplique quen labsence détudes fiables. Là, les études fiables existent et concluent en létat actuel de la science à linnocuité ».
Créé début mars sous limpulsion dun collectif de scientifiques, dassociations de défense de lenvironnement et de malades, le Réseau Environnement Santé (RES) se place à contre-courant de la position de la ministre de la santé, militant pour linterdiction du bisphénol A (BPA) dans les matières plastiques. Dans une lettre adressée à cette dernière, début avril, il se réfère à quelque 671 études statuant sur les effets sanitaires potentiels du BPA, dont lanalyse a finalement conduit à la signature de la déclaration de la Conférence de Chapel Hill. Ratifiée par les scientifiques, celle-ci spécifie que « le BPA est suspecté dêtre impliqué dans les grands problèmes de santé actuels : cancer du sein, cancer de la prostate, diabète de type 2 et obésité, atteinte de la reproduction, problèmes neuro-comportementaux, maladies cardio-vasculaires
».
Depuis lors, lactualité na cessé de donner raison au point de vue défendu par le RES. Emboîtant le pas au Canada, premier Etat à avoir interdit la présence de bisphénol A dans les biberons, six grands fabricants américains de biberons renonçaient, à la mi-mars, à recourir au BPA pour la fabrication de leurs produits.
En France, si le gouvernement ne semble pas adhérer au principe de précaution, dautres mouvements sobservent en parallèle. Dernier rebondissement en date, la mairie de Paris a décidé, à son tour, de stopper les commandes de biberons contenant du BPA pour approvisionner les crèches de la capitale. Les stocks de biberons actuels arrivant à échéance en octobre 2009, leurs remplaçants devront être soit en plastique dénué de BPA, soit en verre.
Concernant lattitude à adopter envers les biberons encore en circulation, les discussions sont encore en cours au sein de la Mairie de Paris et devront trancher entre « un renouvellement intégral » ou un « renouvellement au fil de leau ».
1- Composé chimique utilisé dans la fabrication de certaines matières plastiques, le bisphénol A est un perturbateur endocrinien imitant lhormone sexuelle féminine, lstrogène.
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le 22 avril 2009 à 12:00
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Une nouvelle mode est apparue, il y a pas mal d’années déjà : celle de mettre dans la bouche des petits enfants ces hideuses tétines à sucoter interminablement, pour les faire taire et les calmer…. ce qui a pour effet de les conditionner à en avoir besoin ! Y aurait-il aussi de ce BPA dans ces tétines-gadgets ? Parce que là, c’est bien pire que le biberon, puisqu’ils les ont constamment à la bouche…
suçoter, excusez-moi!




