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Qui aurait cru quau volant de la dernière Toyota, un sac Prada à lépaule et chaussant une paire de Nike on luttait contre le changement climatique ? Personne, cest certain. Mais là, Greenpeace en rajoute une couche en publiant son dernier rapport sur la déforestation en Amazonie brésilienne. La plupart des grandes entreprises, et dailleurs, surtout dans le secteur du luxe, sont les complices de la plus grande opération de destruction de la forêt amazonienne de tous les temps, et par voie de conséquence contribuent au changement climatique.
Avec labattage et le brûlis de la forêt, le Brésil est, au rang mondial, le quatrième émetteur de gaz à effet de serre. Or, daprès Greenpeace, lélevage serait responsable à 80 % de cette déforestation, soit 1,72 million dhectares par an. Le Brésil est le premier exportateur mondial de buf, un commerce qui rapporta près de 4,8 milliards deuros en 2008, dont un quart pour le marché du cuir. Alors, si l’on parle de la consommation croissante de viande comme dune catastrophe écologique, les chaussures, sacs à main, meubles et autre garnissage automobile n’ont pas grand-chose à lui envier.
Daprès Greenpeace, qui compara les autorisations de déboisement délivrées par le gouvernement Lula avec les données dimages satellites sur la déforestation amazonienne, 90 % des secteurs conquis par lélevage sur la forêt sont illégaux, résultat de la corruption et dune mauvaise gouvernance locale. Les grandes entreprises brésiliennes, Bertin, JBS et Marfrig, contrôlent une majeure partie du marché du buf, cuir et viande confondus, et sapprovisionnent dans ces stocks illégaux qui transitent par toute une chaine dintermédiaires que Greenpeace lors de son enquête a tenté de remonter.
Ainsi Greenpeace déclare que « les stocks de bétails illégaux sont « blanchis » par le biais de la chaîne logistique sur un marché mondial qui devient complice sans sen rendre compte ». Lélevage est pour le Brésil un formidable facteur de croissance, mais, encore une fois, tous les consommateurs de la planète sont responsables. Daprès lenquête de Greenpeace, ceci ne concerne pas seulement ceux qui roulent en ‘BM’ finition cuir, les entreprises ferroviaires, Eurostar, Thalys et SNCF sont également citées dans le rapport de lONG. Sans oublier que la moitié de la production mondiale de cuir va à la fabrication des chaussures
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Tout ça c’est bien sûr à cause du profit. Voter pour les capitalistes (Ce que nous avons encore fait pour les européennes) c’est voter pour la destruction de la planète ! Quand les gens auront compris cette évidence, on pourra commencer à espérer.
Et les végétariens passent toujours pour des rigolos. En france par ex le lobby des éleveurs de moutons a réussi à faire passer une nouvelle fois le loup comme espèce nuisible. ça peut paraître hors sujet mais tout le problème est là : les pays riches se gavent de viande. On en a jamais mangé autant que depuis le 20° siècle.
La déforestation, de nouveaux forage off shore sur des mers libres depuis peu de glaces, aide à l’industrie automobile au lieu de promouvoir les moteurs électriques ou la traction animale partout où elle est possible…rien ne manque pour accélérer la sixième extinction des espèces en commençant par la nôtre. Il faut que l’Occident change de comportement et arrête de promouvoir un modèle qui entraîne le monde à se fracasser.
En ce qui concerne la déforestation amazonienne, une pétition mondiale circule que l’on peut trouver sur le site avaaz.org.
En effet, manger des animaux élevés à cette fin ou se recouvrir de leur peau, cela revient au même, tant pour les animaux que pour la planète. Il est bon de le rappeler à l’heure où 99,5 % (estimation personnelle) au moins de la population de ce pays recouvre innocemment ses délicats petons et menottes de peausseries diverses.
Ne parlons pas, bien entendu, de ceux qui vont jusqu’à recouvrir ou simplement garnir leur tronc, leurs gambettes, l’intérieur cosy de leur voiturette, leur sofa – où ils entretiennent, moelleusement lovés, leur tissu adipeux -, leur pouf, leur carpette de moult morceaux d’animaux préalablement martyrisés et hachés menu ; de ceux-là nous ne parlerons pas.




