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Si la pollution de lair intérieur ne fait plus mystère, elle est dautant plus préoccupante lorsquelle expose des personnes vulnérables telles que les enfants. Afin dévaluer le risque réel de cette exposition, lASEF (Association Santé Environnement France) a étudié la qualité de lair intérieur au sein de neuf crèches témoins, réparties respectivement sur Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Nice et Aix-en-Provence. Pendant une semaine, toutes ont été équipées dun capteur capable de mesurer la présence dans lair de trois molécules dites cancérigènes, à savoir le formaldéhyde, le benzène et les phtalates.
Nocifs pour la santé, ces polluants nen sont pas moins omniprésents. Classé comme un cancérigène certain depuis 2004 par le CIRC (1), avec un risque accru de cancer du rhinopharynx et de leucémies, le formaldéhyde entre dans la fabrication de contreplaqués, de tapis mais également de mousses synthétiques et de peintures. Il est décrit par lASEF comme un irritant puissant des muqueuses provoquant sécheresse et douleur au niveau des yeux, du nez et de la bouche. A forte concentration, il peut entraîner des dèmes et une inflammation des muqueuses et de la peau.
Utilisé comme pigment de peinture et de vernis, le benzène est également reconnu comme un cancérigène certain chez lhomme, dont le taux limite recommandé par lOMS (2) est fixé à 1,7µg/m3. Derniers incriminés, les phtalates sont mis à profit pour assouplir le plastique. A ce titre, on les retrouve dans les PVC ainsi que dans les jouets et les trousses décoliers. Allergisants, ils sont également suspectés de provoquer des dysfonctionnements hormonaux ainsi que des troubles de la fertilité.

Dévoilés hier soir, les résultats de cette enquête nont malheureusement pas démenti les soupçons quant à la médiocre qualité de lair intérieur des crèches. Témoignant dune importante disparité entre les diverses crèches, les prélèvements effectués ont révélé que les deux tiers des établissements présentaient un taux de benzène supérieur à la valeur de référence établie à 1,7 µg/m3, les taux allant de 0,8µg/m3 à 7,8 µg/m3 selon les crèches. Concernant le formaldéhyde, un tiers des crèches inspectées affiche des taux supérieurs à la valeur toxicologique de référence fixée à 10 µg/m3, les valeurs relevées oscillant entre 6,1 µg/m3 et 29 µg/m3. Enfin, la présence de phtalates, à lexception dune crèche, na pas ou peu été détectée.
Inquiétants en soi, ces résultats doivent, en outre, être corrélés avec la durée de lexposition des enfants fréquentant ces établissements, laquelle sélève à plusieurs heures par jour. Mais, cela ne signifie pas pour autant quils sont plus à labri lorsquils regagnent leurs pénates.
Cécile Cassier
1- Centre International de Recherche sur le Cancer
2- Organisation Mondiale de la Santé
1- Centre International de Recherche sur le Cancer
2- Organisation Mondiale de la Santé
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Bonjour,
Plusieurs études scientifiques, de la NASA ou plus récemment du CSTB, ont démontré l’efficacité de
certaines plantes, dîtes « dépolluantes » à absorber les polluants cancérigènes que sont le formaldéhyde
et le benzène évoqués dans votre article (jusquà 80% de dépollution en 24h).
Prenez garde à la toxicité de quelques plantes pour les enfants ex:Diffenbachia….
Pour plus d’information: http://www.bioxygene.com
En effet, cela ne signifie pas pour autant quils sont plus à labri lorsquils regagnent leurs pénates!
Et oui, il y a la route, leur nez sont plus bas que le notre en poussette, les pots d’échappements, etc….sans compter la nourriture, sans compter chez soi les peintures…… c’est le parcours du combattant mine de rien. Comment faire, chacune des actions à un effet!
Quand je compare la cartographie des prélèvements avec les lieux cités dans l’article, je me dis que la journaliste est encore plus mauvaise que moi en géographie… Bon, ils ont été faits où, finalement, ces prélèvements ?




