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Depuis une dizaine de jours, des milliards de moustiques se sont abattus sur le delta du Rhône et plus particulièrement la Camargue. De l’espèce Aedes Caspius, ces moustiques sont capables de se déplacer sur de grandes distances (jusqu’à 40 km) et peuvent être porteurs du virus du Nil occidental*. Face à cette prolifération, la ministre de l’écologie a mobilisé la cellule de veille sanitaire sur le virus, de façon à ce que, si des suspicions de cas étaient signalées, le préfet puisse immédiatement mettre en uvre les procédures adaptées.
Pour lutter contre ces invasions cycliques de moustiques, des expériences ont été menées depuis 1999 par le parc naturel régional de Camargue. Si la lutte biologique contre les larves est possible en évitant la mise en eau de certains canaux et marais aux périodes les plus favorables à leur développement, l’éradication des moustiques adultes est plus difficile, en l’absence de vent (Mistral) ou un coup de froid qui pourraient mettre fin à cette situation.
En fait, le seul moyen officiel serait de faire appel à des pesticides. Plusieurs substances actives sont disponibles et homologuées en France. Selon le ministère de l’écologie, sur les milieux naturels sensibles, il faut privilégier le BTI (Bacillus thurigiensis israelensis), un bio insecticide reconnu pour son moindre impact sur les espèces non-cibles, parmi lesquelles figure l’homme
Aujourd’hui, on ne peut que regretter l’absence d’anticipation des pouvoirs publics locaux. Malgré les expérimentations menées précédemment, aucune gestion de l’eau n’a été mise en place pour lutter contre les moustiques au stade larvaire, alors qu’il s’agit du seul et unique moyen efficace qui soit sans risque pour les populations et l’environnement.
* Le virus du Nil occidental contamine normalement les oiseaux sauvages, mais peut être transmis à l’homme par des piqûres de moustiques, contaminés par des oiseaux. Ce virus n’entraîne le plus souvent qu’une banale infection type syndrome grippal. Toutefois, une infection encéphalitique est possible, notamment chez les personnes âgées.
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le 29 septembre 2005 à 12:00
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