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Utilisée comme agrocarburant et, de ce fait, vivement décriée pour son implication dans les politiques de déforestation massive, lhuile de palme nuit également à la santé. Dune qualité nutritionnelle médiocre désapprouvée par les nutritionnistes, elle est composée à 51 % dacides gras saturés dont une consommation excessive peut favoriser laugmentation du taux de mauvais cholestérol ainsi que lapparition de maladies cardiovasculaires.
Afin dévaluer la consommation actuelle et réelle dhuile de palme, Findus France (1) a mené une étude qualitative auprès de 10 familles représentatives, au cours du mois daoût dernier. En collaboration avec le Dr Jean-Michel Cohen, la nutritionniste Nathalie Hutter-Lardeau a suivi le détail de chacun des repas ingérés via un carnet de suivi alimentaire et des emballages des produits. Les résultats ont démontré que, bien que ne présumant pas être consommatrices dhuile de palme, toutes les familles consomment de lhuile de palme, la quantité absorbée variant selon les habitudes alimentaires. Ainsi, chez les familles dites « très sensibles à la nutrition », cuisinant elles-mêmes leurs repas et ne grignotant pas, la consommation mensuelle dhuile de palme est de 27g/mois/individu en moyenne. Chez les familles « sensibles à la nutrition », préparant plus ou moins leurs repas et sujettes aux grignotages, cette consommation est estimée à 51g/mois/individu en moyenne.
En extrapolant ces schémas à une famille à lalimentation déséquilibrée (pain de mie, pâte à tartiner, frites, biscuits
), la consommation dhuile de palme pour un seul individu atteindrait les 20g/jour, soit 312g/mois contre 51g/mois pour un individu sensibilisé à la nutrition. Cela équivaut à une consommation 6 fois supérieure.
Cette consommation non maîtrisée et ignorée dhuile de palme au quotidien sexplique par le manque de transparence, pour ne pas dire lhypocrisie, des étiquetages alimentaires qui dissimulent sous la dénomination « huile végétale » le recours à lhuile de palme. Cette dernière est, en effet, prisée par les industries agro-alimentaires dans la mesure où elle remplace, à moindre coût, dautres ingrédients tels que le beurre.
1- Depuis le 1er décembre 2010, les usines Findus ont arrêté lutilisation dhuile de palme pour la fabrication de lensemble de leurs produits. Elle est désormais remplacée par lhuile de colza.
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le 23 septembre 2010 à 12:00
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…est moins dans l’huile en question que dans l’hydrogénation que l’on fait subir à ces graisses pudiquement baptisées « végétales ».
On les rend durables en conservation, (elles ne rancissent plus) mais cette modification chimique rend ces huiles dangereuses pour la santé : pénétration rapide dans les cellules sanguines, augmentation du taux de cholestérol, des risques cardiaques, etc.
La CEE a sacrifié à bas prix tout son beurre en stock aux biscuitiers, afin de vider les frigos coûteux en énergie.
Les biscuitiers ont ensuite revendu leurs marques aux géants de l’agro-alimentaire, et le beurre a été remplacé par ces graisses dites « trans ». Et les biscuits, viennoiseries en sont kafies. Entre autres. Pâtes à tartes, biscuits apéritif, etc. etc. On en trouve même dans les potages, et…le sucre spécial gelées !
On ruine donc les terres et la vie de peuples africains, asiatiques etc., et on détruit en parallèle la santé des consommateurs occidentaux mais pas que, car tout est moins cher en acides gras trans, on en vend donc dans le monde entier.
Mais que ne ferait-on pas pour de l’argent…?
Les AGT (acides gras trans) sont interdits dans tous les restaurants de NYC depuis plusieurs années. Par décret.
Cherchons l’erreur.
Dans 20 ans, peut-être, on en fera autant ?
NB, chez McDo, ils ont stoppé très vite par crainte de procès…
à suivre ?…
Il me semblait -on en parle autour de soi et en faisant ses courses- que les personnes qui s’intéressaient à la composition des aliments achetés savaient toutes qu’huile végétale signifiait huile de palme. S’il est facile de l’éviter en faisant soi-même toute sa cuisine, il est très difficile de trouver des biscuits sucrés ou salés,par exemple, exempts d’huile de palme. Il m’est arrivé de sortir du magasin et de rentrer pour les faire moi-même afin d’éviter cet écueil. Ou de les remplacer par des produits autres. Assez faciles pour un apéritif, plus difficile pour un goûter d’enfants impromptu. Et ce ne sont que deux exemples. S’il y avait un important boycott de tous les produits portant « huile végétale » ou « huile de palme » (je pense aux chips, aux surgelés, aux conserves, aux biscuits, aux crèmes glacées, aux chocolats…), les industriels changeraient leurs pratiques. Mais le mouvement doit être mondial, Internet peut y aider.
Bonjour à tous,
je pense que le boycott n’est pas la solution car si on ne consomme plus d’huile de palme, les industriels utiliseront un autre oléagineux, type soja, et on connaît les ravages faits en déforestation pour cela. Le rendement étant 10 fois moindre que celui du palmier, il faudra faire 10 fois + de déforestation, ce qui n’est sûrement pas un bon moyen de protéger la planète. L’idéal serait peut-être de forcer les industriels à n’utiliser que de l’huile de palme durable donc de palmier plantés sans déforestation. Voir en cela l’idée du WWF.
Bonne journée à tous.
autrefois l’huile de cuisson était l’arachide.
Puis on nous a fait croire que le tournesol était meilleur pour la santé. Or une diététicienne bien informée m’a ouvert les yeux : en effet, quand les pays décolonisés ont récupéré leurs billes, ils ont projeté de vendre à un prix décent (pour eux) l’arachide en question.
Les pays consommateurs dont la France ont donc trouvé une alternative à cette époque : faire pousser du tournesol et vendre une huile à tarif correct. Mot d’ordre aux professionnels d’alors: recommander le tournesol.
Si tant d’exploîtants actuels d’huile de palme vendent à prix plancher, c’est bien parce qu’ils font exploîter leurs domaines (tous neufs, souvent,) par des autochtones miséreux.
Le drame, c’est que le citoyen lambda ignore le tout, et que le tarif des produits renfermant ces « matières grasses végétales », demeure élevé en regard du prix d’achat de la matière première.
Double arnaque pour pauvres d’ici et de là-bas.
Faire ses biscuits est une alternative intéressante sur divers plans : moins cher, plus sain, adapté à ses goûts ou régime, ça demande juste un peu plus de temps libre.
C’est aussi une bonne démarche pour sortir de la société de consommation.
Il faut se garder des choix et des actes de sauvegarde, tant pour la santé physique que mentale.
J’aimerais en savoir plus sur le risque pour les bébé car il y a en a me semble-t-il en quantité importante dans les laits infantiles.




