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Le 11 juin 2009, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annonçait la première pandémie mondiale du XXIe siècle, suite à la progression du virus de la grippe A/H1N1. Un an plus tard, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, vient de dresser un bilan vaccinal et économique pour la France.
Les plus nombreux à se faire vacciner ont été les personnels de santé, avec un taux de vaccination de 30 %. En seconde position, on trouve les femmes enceintes à égalité avec les enfants de 6 à 24 mois (entre 20 et 25 %). Les proches d’enfants de moins de six mois suivent avec une fourchette de vaccination oscillant entre 15 et 20 %, soit un pourcentage identique aux personnes victimes d’affection de longue durée ou souffrant de bronchite chronique. Enfin, 10 % des enfants de 2 à 11 ans auraient également été vaccinés.
Economiquement, le coût de la campagne de vaccination contre le virus A/H1N1 a été estimé ‘entre 490 et 510 millions deuros’, soit une somme en baisse régulière et contrastant singulièrement avec celle avancée par la commission d’enquête du Sénat : 2,2 milliards deuros. Officiellement, les laboratoires pharmaceutiques dont les commandes ont été annulées, ou revues à la baisse, nauraient reçu que 16 % du prix des vaccins. De même, les divers organismes qui avaient été sollicités pour une ‘contribution exceptionnelle’ à des fins de vaccination gratuite, devraient recevoir une restitution partielle …
Au-delà de ce bilan, la ministre a déploré que l’expertise ait été ‘critiquée’ et ‘décrédibilisée’, alors qu’elle est indispensable à la décision. Elle a toutefois reconnu son aspect ‘perfectible’. La non-atteinte des objectifs fixés aux centres de vaccination a aussi été reconnue, mais R. Bachelot considère que ‘la médecine de ville et les établissements de santé n’auraient pas suffi’.
Aujourd’hui, après le décès de 18 156 victimes du virus au niveau mondial, soit une valeur nettement inférieure aux grippes saisonnières (entre 250 000 et 500 000 décès par an), le virus est désormais qualifié de ‘peu actif’.
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le 16 juin 2010 à 12:00
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On ne cesse de nous parler de plans d’austérité, de sacrifices à consentir, de caisses vides et pourtant, à l’initiative de l’OMS (poussée par les labos) et à partir d’une simple modification de la définition du mot « pandémie », nos décideurs omniscients ont décidé d’appliquer aveuglément le principe de précaution (relative) sans prendre l’avis de scientifiques indépendants avec les conséquences financières brièvement énoncées dans cet article.
Et pourtant, dès le départ, des spécialistes (indépendants, ceux-là), ont fort justement alerté l’opinion en faisant parfois le buzz et en dénonçant les méthodes de l’OMS, des laboratoires impliqués, des politiques, des médias dociles, des enjeux économiques et des méthodes de fabrication peu orthodoxes de conception et de mise sur le marché du vaccin incriminé. Toute cette affaire a fini par répandre une forte odeur nauséabonde de corruption à tous les niveaux.
Les investissements induits par cette gabegie orchestrée par des irresponsables timorés quand ils n’ont pas été seulement intéressés, aurait été bien plus utile dans la (vraie) recherche médicale par exemple.
Cette affaire a également généré un dommage collatéral de taille :
En faisant prendre des vessies pour des lanternes au bon peuple bien docile et béat, et sachant que toute vérité finit toujours par éclater, ce qui est déjà le cas, quelle sera l’attitude de la population le jour ou une véritable crise sanitaire se déclarera ?
Ceux qui ont orchestré l’imposture du A/H1N1 seront-ils alors déclarés responsables si la crédibilité de l’autorité qui pour une fois seront sincères s’en trouvera affectée ?




