
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Jacques Diouf, le Directeur général de la FAO (1), a indiqué jeudi dernier, au cours dune conférence au siège du Parlement européen à Bruxelles, que le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de quelque 50 millions au cours de lannée 2007. Cette aggravation de la crise alimentaire étant due essentiellement au début de la forte augmentation des prix des denrées alimentaires. Ce premier constat confirme hélas la prévision exprimée par la FAO en ce début dannée qui prévoyait que la poussée inflationniste risquait de faire basculer une centaine de millions supplémentaires dêtres humains dans la sous-alimentation. Et lannée 2008, avec des augmentations de prix plus conséquentes, risque de faire apparaître une situation bien plus catastrophique.
Pour mémoire, daprès la FAO, le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation dans les pays en développement est passé de 960 millions en 1969 à moins de 800 millions en 1995. Mais depuis cette date la tendance sest inversée pour atteindre le chiffre de 830 millions en 2004. En 1996, le Sommet mondial de lalimentation et du Millénaire pour le développement sétait fixé lobjectif de réduire de moitié, avant 2015 et par rapport à 1990, le nombre de personnes sous-alimentées dans les pays en développement. Cela signifiait passer de 823 millions à 412 millions.
Evolution des prix du riz
Pour ce qui est des raisons de la flambée des prix, Jacques Diouf sest contenté de reprendre la liste des principales raisons mises en avant par la FAO : « la demande accrue sur les produits agricoles due à la croissance démographique et au développement économique dans les pays émergents ; lexpansion rapide des biocarburants ; et linsuffisance de loffre, la production étant affectée par le changement climatique, en particulier les sécheresses et les inondations
».
Il est à noter quune fois de plus le Directeur général de la FAO nest pas très véhément sur la responsabilité de la transformation des produits alimentaires en agrocarburants, alors que la Banque Mondiale vient de publier un rapport dans lequel elle attribue à 75 % limpact des agrocarburants dans la hausse des prix alimentaires de ces dernières années.
1- FAO : Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture. Le mandat de la FAO consiste à améliorer les niveaux de nutrition, la productivité agricole, la qualité de vie des populations rurales et à contribuer à lessor de léconomie mondiale.
2- A lire sur ce thème, ‘La crise alimentaire s’éternise et s’amplifie’ dans Echo Nature n°20
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook
En écologie, une des premières choses qu’on apprend est que l’effectif d’une population animale est avant déterminée par ses ressources, notamment alimentaires. Lorsque celles-ci commencent à être insuffisantes, la compétition intra-spécifique augmente (flambée des prix, faim), et le taux de mortalité aussi. On appelle ça une régulation. Quand comprendra-t-on que l’Homme est DANS la Nature, pas à côté, et qu’il est soumis aux lois transcendantes de l’écologie? Le SEUL problème sérieux que doit maîtriser l’humanité (et c’est donc aussi le problème de toute la biosphère) est sa démographie explosive; tous les autres en découlent. Sujet tabou? L’effectif des êtres humains a explosé de façon hallucinante en quelques siècles, au pris d’une mise en coupe réglée de l’ensemble des milieux naturels, mais il faudra bien arriver à une stabilisation. Le défi environnemental majeur est de savoir à quel niveau, cette stabilisation. Nous sommes déjà à un niveau beaucoup trop élevé pour espérer préserver l’existence de beaucoup de milieux naturels et d’espèces sauvages. La « conservation de l’environnement », le fameux « sauver la planète » sont, à mon avis, déjà des missions impossibles. Et on voit ici que même nourrir tous les être humains est problématique. C’est pas grave, vive la croissance, fonçons… La croissance n’est pas la solution, c’est le problème!
thylacine ,si votre message n’avait pas été posté , c’est ce que j’aurais écris , c’est bien le problème majeur et pour l’instant même le système coercitif Chinois de l’enfant unique est détourné .comme je le cite souvent ,revoyez ce film SOLEIL VERT avec Charlton Heston , on y va droit…
La démographie n’est pas LE problème: elle est L’UN DES problèmes.
Puis-je vous renvoyer au rapport agréé par la FAO, constatant que TOUTE l’humanité pourrait se nourrir en agriculture bio?
Bien sûr, il y a une condition: que tous ceux qui s’imaginent ne pas pouvoir survivre sans bouffer quotidiennement les autres animaux arrêtent cette fixette, car ce qui grève le plus les ressources végétales, ce sont les élevages.
Et aussi, on peut rajouter qu’ils arrêtent de sortir leur voiture pour un oui ou pour un non, car les agrocarburants seront bientôt en concurrence avec les élevages industriels.
(Et qu’est-ce qui restera pour les humains?)
Si tout un chacun daignait faire preuve d’un peu de bonne volonté – et d’un peu d’intelligence -, le « problème » serait facile à résoudre. Mais les gouvernements préfèrent carresser les électeurs dans le sens du poil, sans se soucier des générations futures.




