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Largement reconnue à lextérieur comme à lintérieur, la pollution de lair est aujourdhui surveillée par des campagnes de mesures menées dans les villes, les lieux publics ou scolaires etc. Selon lObservatoire Régional de Santé Ile-de-France (ORS), les transports collectifs souterrains ne font pas exception, des campagnes de mesure y ayant relevé des niveaux élevés de particules en suspension. Les mesures seffectuent essentiellement sur les quais, où sobservent les niveaux les plus élevés de particules. De par lactivité des stations de métro, RER (passages des trains, des voyageurs, courants dair), les particules présentes sont sans cesse remises en suspension.
Les deux pics de concentration de ces polluants coïncident avec les heures de pointe du matin et du soir. Le taux de concentration varie en fonction de la localisation de la station (quartier avec un fort trafic ) et de la localisation au sein même de la station (quais, couloirs etc.). Les niveaux de PM10 sont plus élevés en été quen hiver, ce qui peut sexpliquer par une ouverture plus fréquente des fenêtres.
Les sources des polluants présents dans les enceintes ferroviaires souterraines sont multiples. Les polluants de lair extérieur, notamment ceux issus du trafic routier (NO2 ), pénètrent dans le circuit souterrain via les ouvertures de stations et le réseau de ventilation. Mais lactivité ferroviaire est également une source de pollution. En cas de frottements intenses, les systèmes de freinage génèrent une grande partie de la pollution particulaire. Plus le nombre de trains circulant dans la station est élevé, plus les émissions de particules sont importantes.
Les autorités publiques et les sociétés exploitantes sont de plus en plus sensibles à cette problématique. Cela transparaît dans la multiplication des campagnes de mesure, léquipement des matériels roulants les plus récents de systèmes de filtration des particules dans les rames, la généralisation du freinage électrique, loptimisation des systèmes de ventilation. Mais les effets sanitaires, notamment à long terme, de cette exposition répétée restent difficiles à évaluer, dautant que la composition des particules observées en milieu souterrain diffère de celle des particules relevées en milieu extérieur. Actuellement, il nexiste aucune réglementation spécifique à la qualité de lair dans les enceintes souterraines de transport ferroviaire. Certains usagers peuvent pourtant passer plus de deux heures par jour (1) dans le réseau ferré souterrain francilien, qui compte plus de 300 stations ou gares souterraines (2).
1- Source : enquête globale des transports (EGT) et de lenquête relative au trafic journalier du réseau ferré (TJRF) conduite par la RATP en 1997.
2- Le réseau ferré francilien comprend 16 lignes de métro, essentiellement souterraines (totalisant 215 km de voies), 5 lignes du réseau express régional (RER), dont environ 76 km situés sous terre, et 8 lignes de trains essentiellement aériennes. En 2010, plus de 2,6 milliards de voyages ont été enregistrés sur le réseau ferré avec près de 4 % daugmentation entre 2006 et 2010 (Omnil, 2011).
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