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Liquides capables de dissoudre, diluer ou extraire dautres substances sans modifier la formulation chimique de celles-ci, les solvants ont peu à peu envahi notre quotidien. Ils sont utilisés comme dégraissants, adjuvants, diluants et décapants dans les peintures, les vernis, les colles, les produits dentretien mais également dans les produits pharmaceutiques et cosmétiques.
Or, comme le cite lINRS (1), « aucun solvant nest inoffensif ». Dune gravité variable selon le degré dexposition à ces substances, les effets potentiels sur la santé humaine incluent des atteintes de la peau ou des muqueuses, des voies respiratoires, du système nerveux ainsi que cardiaques. De plus, certains solvants sont suspectés dêtre cancérogènes pour lhomme, dautres comme le benzène et le 2-nitropropane étant des cancérogènes reconnus par lUnion européenne.
Mais, plus inquiétant encore, les solvants ont la propriété de « passer la barrière ftale » et de parvenir jusquau ftus. Cest à la lumière de cet ultime constat que lINSERM (2) a décidé de mener une enquête auprès de plus de 3 000 femmes afin détablir les risques dune exposition professionnelle régulière aux solvants pendant la grossesse.
En tout, 3 421 femmes enceintes, dont 3 005 exerçant une activité professionnelle, ont fait lobjet dun suivi dès leur premier mois de grossesse. Sur ce nombre, 30 % ont déclaré être régulièrement exposées à au moins un produit contenant des solvants sur leur lieu de travail. Parmi les métiers les plus exposés, figurent entre autres le secteur de la santé (infirmières
), de lentretien (femmes de ménage), les employées de laboratoires, de même que les métiers de la coiffure et de lesthétique.
Confirmant les doutes formulés, les résultats de létude ont établi une corrélation entre la fréquence de lexposition professionnelle aux solvants, au début de la grossesse, et lapparition de malformations majeures chez lenfant. Ainsi, chez les femmes exposées, le risque de donner naissance à un enfant présentant une malformation congénitale serait environ 2,5 fois plus élevé par rapport à des femmes non exposées. Les principales malformations observées sont les fentes orales (becs de lièvre), les malformations du rein et des voies urinaires, et les malformations génitales chez le garçon.
Cette enquête devrait intensifier le débat, déjà houleux, suscité par de potentiels effets indésirables de la vaccination H1N1 et par la requête du Comité Technique des Vaccinations, soulignant la nécessité de mettre au point un vaccin spécifique aux femmes enceintes, dénué dadjuvant.
1- Institut National de Recherche et de Sécurité.
2- Institut national de la santé et de la recherche médicale.
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le 17 septembre 2009 à 12:00
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Quelle est la nécessité de l’adjuvant sinon de permettre plus de profit sur la commercialisation du produit! La santé public passe donc aprés le sacro-saint profit.




