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LInstitut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) vient de publier son bilan 2009 de la surveillance des expositions professionnelles aux rayonnements ionisants dans tous les secteurs dactivité soumis à un régime dautorisation ou de déclaration, y compris ceux de la défense. Au total, 319 091 travailleurs ont été surveillés en 2009, ce nombre enregistrant une hausse de 4,1 % par rapport à 2008, soit 12 462 personnes de plus.
Bien quen « très légère augmentation » en 2009, la dose dexposition externe individuelle moyenne sur lensemble des individus surveillés apparaît relativement stable. Sur les 319 091 travailleurs surveillés, 14 630 (4,5 %) ont reçu une dose individuelle supérieure à 1 mSv (ou millisievert ), cette valeur correspondant à la limite annuelle pour le public. Part jugée stable par rapport à lannée précédente, 1 974 travailleurs (0,6 %) ont reçu une dose supérieure à 6 mSv. Enfin, le nombre de travailleurs ayant reçu une dose externe cumulée supérieure à la limite de dose réglementaire de 20 mSv est passée à 14 cas en 2009 contre 16 en 2008, 22 en 2007, 26 en 2006 et 40 en 2005.
Il a également été observé dimportantes variations dans la répartition des doses selon les différents secteurs dactivité. Regroupant la majorité des effectifs surveillés (61 %), le secteur médical et vétérinaire présente une dose individuelle moyenne faible, estimée à 0,1 mSv en 2009. Pesant pour 30 % des effectifs suivis, les travailleurs de lindustrie nucléaire et non nucléaire reçoivent les doses individuelles moyennes les plus élevées, évaluées respectivement à 0,41 et 0,54 mSv en 2009.
Soumis à des examens médicaux appropriés tels que des analyses radiotoxicologiques sur les urines, les cas avérés de contamination interne sont au nombre de 18 en 2009. Si ce nombre est déclaré faible, lun de ces travailleurs exerçant dans lindustrie nucléaire a reçu une dose de 69 mSv suite à un incident.
LIRSN a pour mission de centraliser lintégralité des données de la surveillance dosimétrique (1) des travailleurs et den dresser un bilan annuel. Ce suivi dosimétrique est placé sous la responsabilité de lemployeur.
Si ce bilan ne se veut pas alarmant du fait de la stabilité des données par rapport à 2008, la situation est moins claire quil ny paraît dans le domaine des activités nucléaires notamment. Ainsi, les gestionnaires de centrales font désormais appel à des intervenants extérieurs pour des motifs économiques mais également en raison dune pénurie douvriers qualifiés. Or, le suivi médical étant lié à une entreprise, n’est, dès lors, pas pris en compte la globalité de l’exposition potentielle douvriers précarisés qui cumulent les heures en exerçant au sein de structures différentes, sexposant ainsi à des doses probablement bien supérieures à celles observées.
1- Instrument de mesure destiné à évaluer la dose radioactive ou l’équivalent de dose reçus par une personne exposée à un rayonnement ionisant.
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le 05 octobre 2010 à 12:00
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comment peut-il y avoir pénurie d’ouvriers spécialisés dans les centrales et pas chez les intervenants exterieurs???Les patrons des centrales pourraient tout aussi bien embaucher à la places des entreprises intervenantes mais cela doit etre plus cher…..




