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Jusquà récemment, sil était obligatoire dindiquer la présence dOrganismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans les produits alimentaires, rien nobligeait les fabricants à spécifier si les animaux fournissant la viande, les produits laitiers ou les ufs étaient nourris aux OGM. En outre, la réglementation française interdisait les rares filières sans OGM à le mentionner sur leurs emballages. En ce sens, la parution au Journal Officiel du décret relatif à la nouvelle mention « sans OGM », le 31 janvier 2012, marque une réelle avancée. Pour lassociation de protection des consommateurs Que Choisir, limpuissance des consommateurs non informés à privilégier les produits sans OGM a largement favorisé le développement exponentiel du soja OGM au cours de la décennie passée. A lheure actuelle, il représente plus de 80 % du soja donné aux animaux délevage. Pourtant, 70 % des Européens sont opposés aux OGM selon lEurobaromètre.
Devant entrer en vigueur le 1er juillet prochain, ce nouvel étiquetage « sans OGM », applicable aux produits végétaux, aux produits animaux transformés ou non et aux produits issus de lapiculture, encouragera les filières animales utilisant une alimentation non OGM. Si elle a salué ce progrès, qui a le mérite de faire prendre conscience au public que lintrusion des OGM dans notre alimentation ne date pas dhier, France Nature Environnement (FNE) relève certaines imperfections. Ainsi, jugée trop restrictive, la possibilité dinsérer la mention « sans OGM » sur la face principale du produit ne pourra concerner que les ingrédients représentant plus de 95 % du poids du produit. Pour lassociation, 50 % aurait suffi. Par ailleurs, la durée minimale dalimentation sans OGM pour les animaux dabattage, fixée à un an par le texte officiel, est perçue comme insuffisante. Enfin, pour la production de miel, il incombe à lapiculteur de se renseigner sur les potentiels essais OGM mis en place dans un rayon de 3 km autour de ses ruchers.
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le 04 février 2012 à 12:00
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Et les « MUTÉS » ? reconnus comme plus toxiques que les ogm et qui sont vendus sans restriction, entre autres par Pionner ? Et les paysans non informés qui les utilisent ?
Une seule solution : ne plus mettre dans son assiette de la chair animale, dont les poissons, n’utiliser que des oeufs bio aet rejeter les produits laitiers issus de l’industrie.
nicolekretchmann, que sont les « mutés »? Jamais entendu parler




