
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Dans un bulletin hebdomadaire paru le 27 mai dernier, lInstitut de Veille Sanitaire (InVS) a publié les premiers résultats de lenquête nationale de prévalence du saturnisme infantile en France. Une fois nest pas coutume, bien que le saturnisme ne soit pas encore éradiqué, sa prévalence a largement diminué au cours des dernières années. Menée en 2008-2009, létude révèle ainsi que le nombre denfants âgés de 1 à 6 ans et ayant un taux de plomb dans le sang supérieur à 100µg/L, soit la définition donnée au saturnisme infantile, a été divisé par 20 depuis la précédente étude datant de 1995-1996. Pour la France métropolitaine, le nombre denfants de 1 à 6 ans touchés serait donc passé de 84 000 à 4 400 cas.
Ces progrès démontrent la nécessité et lefficacité des actions préventives entreprises depuis 15 ans pour enrayer cette maladie, incluant la suppression de lessence au plomb, lamélioration de lalimentation, le traitement des eaux de distribution publique ou encore lamélioration de lhabitat. Et, au regard des dernières conclusions rendues, la loi relative à la politique de santé publique de 2004, prescrivant une diminution de la prévalence du saturnisme de moitié, a largement atteint lobjectif quelle sétait fixé.
Toutefois, les 4 400 cas denfants qui persistent encore restent 4 400 occurrences de trop. Daprès létude, 25 % des enfants de 1 à 6 ans ont un taux de plomb dans le sang supérieur à 25 µg/L et 5% ont une plombémie supérieure à 34 µg/L. Si lon est loin du taux limite indiquant le saturnisme, lInVS rappelle que « le plomb est un toxique pour lequel on ne connaît pas de seuil en dessous duquel il ny aurait pas deffet ». Et dajouter : « Les études récentes montrent des effets sur le développement cognitif et moteur des enfants à des niveaux dimprégnation aussi bas ».
La plupart des enfants atteints de cette maladie accumulent des facteurs défavorables tels quun habitat dégradé ou insalubre, une suroccupation du logement
Des efforts doivent également être réalisés quant au dépistage du saturnisme chez les enfants. En effet, seule une faible partie des enfants intoxiqués est aujourdhui diagnostiquée chaque année. On estime à environ 300 les nouveaux cas détectés chaque année, tous âges confondus de 0 à 17 ans.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 01 juin 2010 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




