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Le 20 mars dernier, lassociation de défense des consommateurs Que Choisir publiait une étude sinquiétant de la dégradation de la qualité de leau potable en France. Selon celle-ci, près de deux millions de consommateurs en France paient pour une eau contaminée par un cocktail de polluants, dont lagriculture est une source majeure. Alarmant, ce bilan, basé sur des données officielles du ministère de lécologie, est encore en dessous de la réalité, estime lassociation CriiEAU (Comité de Recherches et dInformations Indépendantes sur lEau).
En matière de pesticide, il faut savoir que seuls 10 % du produit persistent sous sa forme moléculaire dorigine. Dès lors, les chiffres du ministère de lécologie ne tiennent pas compte des 90 % restants qui, dégradés par les UV et les bactéries de lenvironnement, ne sont pas détectables par les méthodes physico-chimiques conventionnelles. En revanche, leur toxicité, elle, nest pas dégradée. A linverse, sil les reconnaît comme un « indicateur de pollution dorigine agricole », la position du CriiEAU est plus nuancée sur les nitrates, estimant quil ny a de preuves de leur toxicité pour les nourrissons.
Outre les pesticides, leau potable véhicule des menaces microbiennes (parasitoses etc.). Résistants à une chloration ordinaire, les Rotavirus et les Norovirus sont à lorigine de nombreuses épidémies de gastroentérites virales hivernales, de laveu même du ministère de la santé. Leau potable transmet également des gènes de résistances aux antibiotiques, héritage des deux tiers dantibiotiques consommés en France pour le compte de lélevage.
Enfin, bien quils peuvent être remplacés par des sels de fer, les sels daluminium sont encore utilisés pour rendre limpides des eaux naturellement troubles. Il est pourtant « recommandé » den limiter les doses ingérées en raison dune suspicion de lien de cause à effet entre laluminium et la maladie dAlzheimer. Au final, outre les défaillances rencontrées, les traitements actuels des eaux destinées à la consommation savèrent inadaptés à la réalité de la pollution. Sous-estimée car réunissant un cocktail de substances chimiques aux sources multiples, mal identifiées et mal quantifiées, celle-ci doit être contrée en amont comme en aval.
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le 07 avril 2012 à 12:00
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Il faut bien distinguer entre pollution et toxicité. L’ion nitrate n’est pas toxique. La plupart des êtres vivants en ont même un besoin absolu, puisque c’est leur source d’azote. D’où son utilisation comme engrais. Mais c’est un polluant en ce sens que les quantité monstrueuses fabriquées par l’Homme et épandues à la surface des terres (et des mers) bouleversent le fonctionnement des écosystèmes. Cette quantité d’azote d’origine humaine est de très loin supérieure à celle qui est produite par les processus « naturels ».
S’il est plus que probable que l’ion nitrate n’est pas toxique, il en est pas de même de ses dérivés. Dans des eaux insuffisamment oxygénées, ou dans notre tube digestif, les nitrates se transforment en nitrites, agents précurseurs de dérivés N-nitrosés potentiellement carcinogènes, les nitrosamines.
Il y a un fort soupçon de lien entre nitrates et cancers du tube digestif ; la population du Finistère présente un taux de cancers gastriques deux fois plus élevé que celui relevé à l’échelon national, et, hasard ou pas, c’est l’une des régions dont les eaux sont les plus chargées en nitrates !
Même quand l’eau du robinet est soit disant potable(d’après les analyses de Veolia…)elle reste souvent imbuvable:gout de savon, chlore à gogo, taux de calcaire de 70%…les causes sont multiples et correspondent à notre époque, ou le vivant n’est qu’un produit à commercialiser. ceci dit un bon osmoseur peut rendre une eau du robinet buvable… mais avec combien de perte en volume (!) et c’est cher à l’achat…
sinon la plupart des eaux de source sont des ersatz morts d’eau du robinet: sauf Montcalm et quelques autres (pub gratuite)> A quand une consigne obligatoire des emballages imposé dans ce pays arriéré ?
Mlle Cassier,
Un grand nombre de vos textes font abstraction du « pas » quand celui-ci s’impose dans la plupart des formes négatives, si bien qu’il faut relire plusieurs fois pour être certain qu’il ne s’agit pas d’une affirmation. Pourquoi cette suppression ?
S’agirait-il d’une traduction de l’américain ?
Willy Vogt
Pour répondre à l’ inquiétude sémantique de Willy, je dirais qu’on ne dit pas: » je ne bois pas d’eau non potable… » mais; « je bois de l’eau non potable ». je ne peux donc pas ne pas boire d’eau non potable puisque j’en bois; dans tous les cas je n’en mourrais peut être pas, mais à l’inverse pas non plus…(?) Cependant ne pas boire d’eau vaut mieux que ne pas boire du tout pour oublier…(garçon, un scotch , vite ! avec de l’eau…)




