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Le 27 juin dernier, deux directeurs de recherche du CNRS publièrent une tribune dans le journal Libération, dans laquelle ils rapportaient une étude conduite en 1996. Attribuée au Centre de contrôle des maladies infectieuses dAtlanta (Center for Disease Control d’Atlanta CDC), celle-ci reliait un tiers des 250 décès dus à une souche pathogène dE. Coli à la consommation de produits bio. Basant leur argumentation sur cette documentation, les deux chercheurs concluaient que : « les mérites de lagriculture biologique saccompagnent inévitablement de risques alimentaires spécifiques ».
Or, daprès lassociation Générations Futures et la Fédération Nationale dAgriculture Biologique (FNAB), létude invoquée nexiste pas. Contacté par celles-ci, lun des scientifiques du CNRS na pas été en mesure de fournir de référence pour la supposée étude américaine. Selon lui, elle est tirée dun ouvrage de Alan McHughen, un scientifique canadien. Mais, toujours daprès les associations, lauteur canadien na lui-même fait que reprendre la rumeur entretenue par Dennis T. Avery, qui travaille pour le Hudson Institute, heureux bénéficiaire de fonds émanant de firmes telles que Monsanto, Syngenta et Dow Agroscience.
Daprès les associations, cette prétendue étude, établissant que les personnes consommant des aliments biologiques présentent beaucoup plus de risques dêtre infectés par E. Coli, a été démentie dès 1999, par les cadres dirigeants du CDC. Ces derniers ont, en effet, réfuté avoir conduit de tels travaux. De fait, depuis la récente affaire des graines germées contaminées par des souches virulentes dE Coli., les produits biologiques sont la cible de nombreuses accusations. Cet amalgame malheureux nuit à limage de lensemble de la filière, comme en atteste un récent sondage Ifop. Réalisé mi-juin par le WWF, celui-ci notait que 50 % des Français ne pas font pas confiance aux produits alimentaires dappellation bio. Pourtant, les exemples de contaminations alimentaires au sein de la filière alimentaire classique ne manquent pas, bien au contraire.
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le 28 juillet 2011 à 12:00
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Réponse 1 :
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4779
Questions :
- Combien ont-ils été payés ?
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qui a des infos la-dessus ?
Réponse ?
Que répondre ? Comment répondre ?
Faire une bonne grève de la faim (pour attirer les médias qui sont en maque de croustillant pendant l’été), avec juste la possibilité de manger des légumes bio …
Qu’en pensez-vous ?
ce monde n’est pas le mien.
Le bon sens devrait primer !
Il est certain que le maximum de pesticides est bon pour la santé
des laboratoires !




