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Hervé Morin, ministre de la défense, a présenté aujourdhui son projet de loi dindemnisation des victimes des essais nucléaires effectués par la France entre 1960 et 1996 dans le Sahara algérien et en Polynésie. Futurs bénéficiaires de ce fonds dindemnisation, « environ 150 000 travailleurs civils et militaires sont théoriquement concernés, sans compter les populations qui vivaient au Sahara et en Polynésie à lépoque des essais ». Prévue pour la première année sur les crédits du ministère de la défense, le montant de la première enveloppe débloquée sélèverait à dix millions deuros.
Une commission indépendante, constituée de médecins et présidée par un magistrat, sera chargée de lattribution de ces indemnisations et examinera les dossiers au cas par cas. Pour rendre son avis, celle-ci « sappuiera sur des données scientifiques et médicales de lorganisation des Nations Unies compétente. Surtout, contrairement à ce qui se passait jusquà présent, il nappartiendra plus au demandeur de prouver le lien de causalité entre lexposition à des radiations et sa maladie. Pour refuser une demande de réparation, lEtat devra donc démontrer que la pathologie nest pas radio-induite ».
Pour lheure, rien nest encore gagné, le projet de loi devant prochainement être présenté en Conseil des ministres. Sil venait à être validé, pour toute demande dindemnisation acceptée, « la réparation du préjudice sera intégrale » à en croire les déclarations du ministre chargé de la défense. Des propos qui, bien que de bon aloi, pourraient sonner faux aux oreilles des victimes.
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En estimant à 10% le nombre de victimes à dédommager on arrive péniblement à 667 euros d’indemnisation par personne ou par ayants-droits. C’est la grande braderie !
On attend quelques années que la plupart des victimes aient disparu puis on verse une aumôme à ceux qui ont réussi à tenir tant bien que mal durant une vie de souffrance. Quant aux dégâts sur l’environnement et la détérioration des sites à long terme c’est une autre histoire…




