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Les lundi 16 et mardi 17 novembre, se tient à Rome une réunion supposée accueillir les « leaders de la planète » dans le cadre du Sommet mondial de la sécurité alimentaire. Ces derniers ont, toutefois, majoritairement répondu aux abonnés absents, le seul dirigeant du G8 présent étant litalien Silvio Berlusconi, hôte de la manifestation. Dépêchées sur place, les délégations respectives nen ont pas moins animé les débats, adoptant lundi une déclaration traduisant leur engagement à prendre des mesures afin déliminer durablement la faim dans le monde. Il fut même mention « daffronter de manière proactive les défis que pose le changement climatique en matière de sécurité alimentaire ». Un discours qui peut sembler fort contradictoire alors même que les figures dirigeantes du monde industrialisé nont pas jugé opportun de prendre activement part au débat en faveur de léradication de la faim.
Directeur général de la FAO (1), M. Jacques Diouf a appelé à une augmentation de la part de lagriculture dans laide publique au développement ainsi que des incitations aux investissements privés. De son côté, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, a décrit lactuelle crise alimentaire comme une « sonnette dalarme pour demain » et ajouté quil ne pourrait y avoir de « sécurité alimentaire sans sécurité climatique ».
Egalement présent, le Pape Benoît XVI a, semble-t-il, bien cerné la mesure du problème, déclarant que : « Il nest pas possible de continuer à accepter lopulence et le gaspillage quand le drame de la faim prend des dimensions toujours plus grandes ».
Agence de lONU chargée dacheminer les secours aux sinistrés, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) constate lampleur grandissante de la situation à même le terrain. En effet, faute de financement, lorganisme sera bientôt contraint de réduire ses opérations au Kenya, au Guatemala et au Bangladesh. Initialement, le budget prévisionnel du PAM pour 2009 sélevait à 6,7 milliards de dollars, montant total des contributions volontaires annoncées par les pays donateurs. Mais, à lheure quil est, 2,9 milliards de dollars manquent toujours à lappel. Se pose, dès lors, un défi de taille pour le PAM alors que 108 millions sur le milliard dêtres humains souffrant de la faim dépendent de lui.
En 2008, les progrès réguliers accomplis en matière de réduction de la faim dans le monde se sont non seulement stabilisés mais ont commencé à sinverser. Ainsi, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde a atteint 963 millions cette année-là, soit une augmentation de 115 millions en lespace de deux ans. Le PAM avait alors lancé un appel spécial en vue de mobiliser 755 millions de dollars afin de couvrir les coûts supplémentaires dus à la flambée des prix des denrées alimentaires et des carburants. Or, au train où vont les choses, les chances de voir la situation mondiale évoluer dans le bon sens paraissent bien minces.
1- Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture.
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le 17 novembre 2009 à 12:00
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