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Le 1er février dernier, était transmis au Conseil dEtat le projet de décret dapplication de la loi relative à la reconnaissance et à lindemnisation des victimes des essais nucléaires français. Sappliquant aux zones du Sahara et de Polynésie Française retenues pour lapplication de la loi, ce projet de décret reconnaît 18 pathologies, reconnues par lUnscear (1), susceptibles de donner lieu à une indemnisation. Mais si, comme le souligne lAssociation des vétérans des essais nucléaires (Aven), on peut se féliciter de voir le nombre de maladies indemnisées passé de 13 à 18, on est encore loin des 34 pathologies figurant sur la liste Unscear.
Dautres modalités, relatives notamment aux conditions à remplir pour déposer une demande, dindemnisation, suscitent également la désapprobation de lassociation. Exemple parmi dautres, daprès cette dernière, « pour être indemnisé le vétéran demandeur ne devra jamais avoir fumé, ce qui sous-entend quil nait pas fait usage de sa dotation de cigarettes troupes délivrées avec sa solde de lépoque ».
Si le peu de transparence des autorités concernées sur cette question fait polémique, la récente parution dun dossier militaire pourtant confidentiel vient renforcer ces soupçons. Daprès ce document, rendu public dans lédition du mardi 16 février du quotidien Le Parisien, larmée française aurait délibérément exposé des soldats à des radiations. Ces manuvres auraient été orchestrées lors dessais nucléaires, baptisés « Gerboise rouge et verte » et réalisés à Reggan, au Sahara, les 27 décembre 1960 et 25 avril 1961. Lobjectif visé était détudier grâce à ces cobayes « les effets physiologiques et psychologiques produits sur lhomme par larme atomique ». A en croire lAven, de telles manuvres nauraient pas seulement concerné les troupes dinfanterie mais également les chars et laviation, et plus tardivement la Marine Nationale dans le Pacifique. Effectués de 1961 à 1966, des tirs souterrains auraient également provoqué des fuites dans la région de In Eker.
Daprès le Parisien, le ministre de la défense, Hervé Morin aurait, dans un premier temps, affirmé ne pas avoir eu connaissance de ce texte, avant de rectifier sa déclaration en évoquant la publication par son ministère en 2007 dune « belle fiche de communication », synthétisant les informations contenues dans le dit rapport.
Relançant le débat sur lépineuse question de lindemnisation des victimes des essais nucléaires, ce nouvel élément devrait constituer un argument de poids en faveur de la demande de réparation de lAlgérie, laquelle accueillera à Alger, fin février, le deuxième colloque international sur les essais nucléaires dans le monde.
1- Comité Scientifique des Nations Unies pour létude des effets des rayonnements ionisants
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le 18 février 2010 à 12:00
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meme si les générations actuelles ne sont en aucun cas comptables des méfaits des anciennes elle doivent , sachant qu’on ne change pas l’histoire, essayer de réparer les consequences et aussi il y a un devoir de verité, de la reconnaissance des souffrances d’autrui et des consequences qu’ils endurent jusqu’a maintenant.
les reparations ne doivent pas s’arreter a endommager « acheter » les douleurs des irradiés de Reggane,il faut demander pardon au monde car on a contaminé une partie de la planete et aussi restituer tout ce qui a été derobé dans les pays colonisés comme histoires,documents et autres trésors du patrimoine national.
A.SABRI
aLGER




