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La National Wildlife Federation (1) vient de publier un rapport compilant 65 études scientifiques réalisées sur la faune américaine et prouvant que les poissons sont loin dêtre les seuls animaux victimes dintoxication au mercure. Certes, ces derniers ont la capacité à fixer le mercure dans leur chair et à laccumuler au fil des années (ce qui induit que de forts taux de mercure peuvent être détectés chez eux) mais cette intoxication touche également de nombreuses autres espèces. Oiseaux, reptiles, amphibiens et petits mammifères sont contaminés via la chaîne alimentaire, soit par les poissons, soit par les végétaux ou les insectes quils consomment. Pour les animaux empoisonnés des problèmes de fécondité sont observés ainsi que des problèmes moteurs pour les mammifères.
Bien que le mercure soit lun des métaux lourds concerné par la Convention sur la lutte contre la pollution atmosphérique, certaines grandes puissances, comme les Etats Unis, lInde et la Chine, nont pris aucun engagement concernant déventuelles réductions dutilisation ou démission de mercure. Or, une fois dans latmosphère, ce métal peut parcourir des milliers de kilomètres, contaminant des régions très éloignées. Pour exemple, Environnement Canada (2) vient de reproduire, par ordinateur le trajet emprunté par des particules de mercure dans lair. Il en ressort que 25 % des dépôts de mercure relevés au Canada proviennent dAsie.
Selon un rapport de 2003 du Programme des Nations unies pour lenvironnement, les centrales électriques à charbon et les incinérateurs rejettent 1 500 tonnes de ce métal lourd par an, ce qui représente 71 % des émissions atmosphériques de mercure provenant dactivités humaines, le reste provenant essentiellement de lindustrie chimique et des produits phytosanitaires. Géographiquement, la majeure partie du mercure est émise par les pays en développement, avec 860 tonnes démissions lAsie est ainsi en première place.
Lextraction artisanale dor et dargent, de plus en plus courante dans les pays les moins développés, rejette également une quantité importante de mercure : 400 à 500 tonnes par an.
Une fois dans latmosphère, le mercure retombe au sol, dans les cours deau, les mers
avec les intempéries. Il y est assimilé en premier lieu par les végétaux et certains animaux, puis par effet de bio accumulation, il remonte la chaîne alimentaire, jusquà nous.
Extrêmement nocif et dangereux pour la santé, le mercure est à lorigine de maladies immunologiques, cardiovasculaires, rénales et neurologiques. Une exposition chronique au mercure peut entraîner des dommages au cerveau, à la moelle épinière, aux reins, au foie et des problèmes de développement du ftus.
1- Avec plus de 4 millions de membres et sympathisants, la National Wildlife Federation est la plus grande organisation à but non lucratif de promotion et de protection de la faune des États-Unis
2- Ministère de l’environnement canadien
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