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Dans les jours qui viennent, le gouvernement devrait proposer prochainement un plan de démoustication en cas d’arrivée du virus du Chikungunya en métropole. En effet, le principal vecteur du virus, le moustique Aedes albopictus, est installé dans le Nord de l’Italie et entre Nice et Menton, dans le sud de la France. Si pour le moment il n’y a pas de moustiques adultes, ils ne survivent pas au froid, leurs ufs ne vont pas tarder à éclore (à partir de mars / avril). Aussi, le ministre de la Santé, X. Bertrand, a rappelé avoir ‘…d’ores et déjà saisi l’Institut de recherche et de développement ainsi que l’entente interdépartementale de démoustication pour qu’ils puissent proposer très vite un plan d’action’. Dans le même temps, les établissements de santé, qui reçoivent des personnes atteintes du chikungunya, doivent le signaler à l’administration.
Sur la méthode de démoustification, on peut s’attendre à une approche moins ‘sauvage’ qu’à la Réunion. Les épandages et pulvérisations d’insecticides y ont été particulièrement lourds, causant des dommages à l’environnement mais aussi à la population avec de nombreuses intoxications. Sur ce point, notons que le ministre de l’outre-mer, F. Baroin, a demandé de ‘lever le système de pénalité pour les familles qui refusent la démoustication’.
Revenons, en métropole, la Camargue pourrait devenir le terrain de test, grandeur nature, d’une démoustification métropolitaine. Sur place, l’ennemi à abattre est l’Aedes caspus, le moustique le plus ‘agressif’ de la région. Normalement non concernée par le chikungunya, la Camargue a néanmoins connu en septembre dernier, des pluies diluviennes après 9 mois de sécheresse, favorisant l’éclosion de millions de larves en moins de 5 jours. Dans cette région, qui bénéficie du statut de zone naturelle protégée, les insecticides chimiques devraient laisser leur place à un larvicide naturel comme le BTI ou le BIO MOS. Ces larvicides biologiques sont des spores bactériennes présentent naturellement dans les sols et ne présenteraient aucun risque pour la faune ou l’être humain.
Selon, G. Hemery, responsable de la conservation des milieux naturels du parc régional de Camargue, le conseil scientifique du Parc aurait donné son accord de principe sous condition d’un suivi précis, s’appuyant sur un état-zéro avant démoustication.
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le 01 mars 2006 à 12:00
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