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Avec des températures qui ont dépassé les 35° dans plusieurs régions, des chaleurs exceptionnelles touchent la France depuis jeudi, avec des maxima entre 5 et 10 degrés supérieurs aux normales saisonnières, selon les endroits.
Comme de coutume, cette vague de chaleur conduit de nombreuses régions à enregistrer des pics de pollution à l’ozone (Ile-de-France, Alsace, Rhône-Alpes, PACA, Lorraine
) et est à l’origine du déclenchement du plan canicule de niveau III (Rhône). Pour le moment, seule la façade atlantique et les côtes bretonnes échappent à cette montée du thermomètre.
Depuis la canicule de l’été 2003 on pense immédiatement aux personnes âgées, mais les progrès sont réels avec plus de 90 % des maisons de retraite et des établissements de santé équipés d’une pièce rafraîchie, respectivement 18,5 % et 58 % il y a 2 ans. Toutefois, à l’image du froid, la chaleur fait également des victimes chez les sans-abri, deux SDF étant ainsi morts d’hyperthermie dans la nuit du 13 au 14 juillet, dans la plus grande indifférence.
Depuis plusieurs années, dès l’apparition des premières chaleurs, la pollution à l’ozone est un problème récurent. Néanmoins, les pouvoirs publics ignorent toujours une élémentaire prévention en attendant les pics d’ozone pour agir et appeler à limiter au maximum l’usage des véhicules, diminuer les vitesses maximales autorisées, rendre le stationnement résidentiel gratuit dans certaines agglomérations. Pourtant cette pollution serait à l’origine de la majorité des 30 000 décès que l’on compte annuellement en France, pour cause de pollution générale, selon l’organisation mondiale de la santé (OMS).
Or, aujourd’hui, en raison de la complexité des processus de formation de lozone et du seuil de pollution de l’atmosphère que nous avons atteint, seule une très ambitieuse politique de protection de lair, curative et préventive, pourra donner des résultats progressivement.
Lors de ces périodes de fortes chaleurs et de pollution atmosphérique, il n’est peut-être pas inutile de rappeler les recommandations d’usage : se protéger de la chaleur, boire de l’eau (sans oublier de s’alimenter) et ne pas hésiter à aider ou se faire aider
Enfin, il est recommandé aux personnes sensibles d’éviter toute activité physique intense ou prolongée.
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