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Le 21 février dernier, paraissait le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de lInstitut de Veille Sanitaire (InVS), avec pour thème les possibles interactions entre lévolution de la fertilité humaine et lexposition à des facteurs environnementaux. De fait, au cours des 50 dernières années, on a constaté, notamment dans les pays industrialisés, une baisse globale de la qualité du sperme humain ainsi quune augmentation des pathologies de lappareil reproducteur masculin. Depuis 20 ans, se dessine parallèlement une recrudescence du cancer du testicule. Selon lInVS, on recense 1500 nouveaux cas de ce type de cancer chaque année, ce qui en fait un « véritable problème de santé publique » au regard des conséquences pour la fertilité ultérieure des sujets touchés.
Selon lObservatoire épidémiologique de la fertilité en France (Obseff), 45 % des couples navaient pas obtenu de grossesse, ni repris de contraception, six mois après le début dune période sans contraception. Les taux étaient respectivement de 24 % et 11 %, 12 et 24 mois après le début de la période sans contraception. Les causes de cette évolution restent difficiles à déterminer, eu égard aux divers paramètres à prendre en compte (mode de vie, bagage génétique etc.). Pourtant, si son impact réel sur la fertilité humaine demande à être évalué précisément, la responsabilité des facteurs environnementaux, dont les substances aux effets perturbateur endocrinien (PE), est désormais reconnue. « Etrangères à lorganisme », ces substances déséquilibrent le système endocrinien, qui régit le fonctionnement des glandes chargées de la diffusion des hormones. De nombreux PE ont ainsi déjà été mis en cause, à linstar du Bisphénol A prochainement interdit dans les contenants alimentaires.
Sur la base de ce nouvel état des lieux, lassociation Générations Futures appelle le gouvernement français à faire prévaloir le principe de précaution, en interdisant notamment lusage des pesticides ayant des effets PE. Elle appuie son argumentaire sur une méta-analyse, cumulant 91 études publiées depuis 2000, attestant dun lien de causalité entre allongement du délai pour concevoir et exposition à certains pesticides (de type pyréthrinoïdes, carbamates et organophosphorés). Et rappelle que, sur 12 études étudiant lexposition aux pesticides, 10 établissent un lien direct avec une anomalie du sperme. Or, ce constat na rien de réjouissant alors quune précédente publication de lInVS, parue en mars 2011, mettait en évidence une forte imprégnation aux pesticides du sang de la population française.
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Personnellement, je ne suis pas très inquiet pour l’espèce humaine! 7 milliards d’individus, et une santé démographique globale insolente (combien d’individus en plus, chaque année, déjà?)… Rappelons que dans les pays riches, la biomasse humaine est largement supérieure à la biomasse de TOUS LES AUTRES MAMIFERES (et mêmes vertébrés) REUNIS!! Qui peut raisonnablement déplorer une baisse de natalité humaine?
En revanche, je pense que les mêmes effets de réduction de la fertilité se produisent chez des espèces autrement plus menacées; et là, tout le monde s’en fout…
Ce serait intéressant de savoir si une différence se marque entre les populations vivant en milieu urbain et rural d’une part, et d’autre part entre les population rurales vivant en région herbagère ou d’élevage et celles vivant au milieu de cultures.
@thylacine, défendre les animaux c’est respectable, mais si c’est pour mépriser ton frère humain, c’est abominable.
Enfin une bonne nouvelle ! J’aime à penser que Gaia, notre mère Terre, parviendra à terme à rétablir un équilibre en régulant la prolifération de l’animal humain.
@conapol
ce genre de réflexion m’étonne au plus haut point!
Il ne s’agit pas uniquement de la reproduction des
humains mais de leur santé. Ce qui est valable pour les « organes génitaux » est valable pour tous
les organes du corps. Il s’agit d’un lent empoisonnement de ce dernier et le pire est que cette spirale maléfique n’est pas due au hasard.
Je conseillerais aux endormis de prendre conscience
de ce qui se trame sur cette planète.
Grace à internet on ne peut plus prétendre manquer
d’informations en dehors de la pensée unique = mainstream.
En quoi dire que les humains sont trop nombreux serait-il les mépriser?
Bien au contraire… Qualité et quantité sont deux choses bien différentes… Souvent antinomiques, mêmes…
Par contre le mépris pour les autres formes de vie est bien réel, lui… Et leur existence même menacée…
Je persiste donc à dire, sans aucun mépris pour mes « frères humains », que la réduction de la fertilité est une bénédiction pour l’humanité.
J’évoquais déjà ce problème dans mon 2 ème livre !!!!!
Je l’ai repris dans le 6 ème » Il suffit d’aimer÷ »




